Alors que l'augmentation du budget de la défense vers les 2% du PIB se précise, des voix commencent à se faire entendre dans le but de pousser au renforcement de l'aéronavale. La Marine Nationale aimerait en effet pouvoir disposer de 60 Rafale M.
Selon TTU Online, il manquerait aux marins une bonne douzaine d’avions, qui n'en disposent actuellement que de 42.
46 ont en effet été livrés sur 48 (on en attend donc encore 2, pas avant 2020), mais 4 furent perdus au cours des dernières années.
Il faut savoir que la cible initiale de Rafale destinés à l’aéronavale portait sur 86 Rafale M, chiffre qui fut réduit à 60, puis finalement 48.
Seulement, on le devine, c'est insuffisant, surtout si la nouveau Président de la République et son gouvernement prenaient par exemple la décision de doter le pays d'un nouveau porte-avions. Non pas que nous devions disposer de deux groupes aéronavals complets, mais au moins d'une bonne marge de manœuvre avec des appareils disponibles pour les opérations, la formation et l'entrainement, et la maintenance...
La nouvelle LPM qui interviendra dans quelques mois lancera la négociation de la fameuse "tranche 5" des commandes de 45 (?) Rafale pour l'Armée de l'air. L'idée serait donc d'y adjoindre une douzaine de Rafale M.
Une opportunité qui pourrait être fortement renforcée si jamais un gros client, à savoir l'Inde, décidait de choisir le Rafale pour son aéronavale. Attention cependant à ce que justement, l'export ne vienne pas empiéter sur les livraisons françaises, comme c'est le cas actuellement avec l'Armée de l'air qui a bien voulu se montrer patiente pendant que des Rafale sont livrés à l'Egypte et au Qatar. Cela aussi fait partie du soutex !
Aucune assurance non plus que la soixantaine d'appareils dont l'Inde a besoin soit au final assemblé en France.
46 ont en effet été livrés sur 48 (on en attend donc encore 2, pas avant 2020), mais 4 furent perdus au cours des dernières années.
Il faut savoir que la cible initiale de Rafale destinés à l’aéronavale portait sur 86 Rafale M, chiffre qui fut réduit à 60, puis finalement 48.
Seulement, on le devine, c'est insuffisant, surtout si la nouveau Président de la République et son gouvernement prenaient par exemple la décision de doter le pays d'un nouveau porte-avions. Non pas que nous devions disposer de deux groupes aéronavals complets, mais au moins d'une bonne marge de manœuvre avec des appareils disponibles pour les opérations, la formation et l'entrainement, et la maintenance...
La nouvelle LPM qui interviendra dans quelques mois lancera la négociation de la fameuse "tranche 5" des commandes de 45 (?) Rafale pour l'Armée de l'air. L'idée serait donc d'y adjoindre une douzaine de Rafale M.
Une opportunité qui pourrait être fortement renforcée si jamais un gros client, à savoir l'Inde, décidait de choisir le Rafale pour son aéronavale. Attention cependant à ce que justement, l'export ne vienne pas empiéter sur les livraisons françaises, comme c'est le cas actuellement avec l'Armée de l'air qui a bien voulu se montrer patiente pendant que des Rafale sont livrés à l'Egypte et au Qatar. Cela aussi fait partie du soutex !
Aucune assurance non plus que la soixantaine d'appareils dont l'Inde a besoin soit au final assemblé en France.
En attendant, et en l'absence du porte-avions Charles de Gaulle, en arrêt pour 18 mois (jusqu'à fin 2018), la Marine Nationale déploie actuellement 4 Rafale M en Jordanie, aux côtés de l'Armée de l'air sur l'opération Chammal. Ceux-ci rentreront cependant en France au mois de juillet, avant de probablement être redéployés sur zone en fin d'année.
Une autre solution citée il y a quelques mois fut le déploiement de Rafale Marine sur un porte-avions américain, ce qui serait certes un signe fort, mais dont on doute de la réalisation depuis l'élection de Donald Trump.
Une autre solution citée il y a quelques mois fut le déploiement de Rafale Marine sur un porte-avions américain, ce qui serait certes un signe fort, mais dont on doute de la réalisation depuis l'élection de Donald Trump.
Avec l'arrivée de cette nouvelle LPM et la hausse - promise - des budgets, nous n'avons pas fini de voir émerger les débats autour des capacités opérationnelles des armées françaises.
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