lundi 23 octobre 2023
Potentiel marché de 54 Dassault Rafale en Arabie Saoudite
mercredi 9 février 2022
Des Falcon pour la Royal Air Force
Faisons l'impasse pour le moment sur l'annonce imminente (à l'heure de l'écriture de ces lignes) de l'achat par l'Indonésie de ses premiers Rafale… et penchons nous plutôt sur un autre succès, plus inattendu !
La Royal Air Force vient en effet d'annoncer qu'elle allait remplacer 4 vieux BAe146 par 2 Falcon 900LX de Dassault Aviation. Ces appareils triréacteurs sont destinés à la mission de transport de personnalités.
A noter que la RAF a salué les performances de l'appareil -pourtant pas le plus récent au catalogue du constructeur- sur le plan de l'autonomie (+8000 km) comme du coût d'utilisation.
Une remarque un peu taquine pour la fin: la nouvelle a naturellement mis en émoi une partie de la "milisphère" britannique sur les réseaux sociaux, qui ne pardonne pas qu'on achète aux Français !
vendredi 17 septembre 2021
Fin des illusions dans l'IndoPacifique ?
mercredi 15 septembre 2021
Airbus propose aux Britanniques un nouvel hélicoptère militaire
lundi 17 mai 2021
Le gotha de la chasse occidentale réuni à Mont-de-Marsan pour Atlantic Trident
Images: l'arrivée de l'US Air Force sur la BA 118 - Armée de l'Air et de l'Espace
En face de cette impressionnante force de frappe, Mirage 2000, Alpha Jet et même PC-21 joueront les menaces.
mercredi 29 mai 2019
Meeting de l'air de Cazaux 2019 : le programme complet
- Patrouille de France
- Rafale solo display
- Alphajet solo display
- Caracal Tactical Display
- École de Voltige de l'Armée de l'Air
- F16 solo display de la Belgian AirForce
- Frecce Tricolori Patrol
- Patrouille Suisse
- Fouga Magister
- A400M Tactical Display
- Royal Jordanian Falcons
- Nieuport XVII
- Royal aircraft factory s.e.5a
- Stampe
- AD4 Skyraider
- Yako Team
- MD312 - Flamant
- TMK1 Bulldog
- YAK 3
- EC135 Gendarmerie
- Equipe de Présentation Hélicoptère Terre Airbus H120 Calliopé
- KANGAROO TEAM
- L17
- ZLIN256
- CAP21
- Patrouille BUSARDS
- F86 SABRE
- LC126
- SE5A
- PITT - EXTRA 260
- YAK 50
- Équipe parachutiste de l’Armée de l’Air
- Dauphin service public
- YAK 11
- MS317
- NORTH AMERICAN T-6
- AIRBUS 0G
- SAAB 105
- SU 30MKI INDIEN
- H225
- TB 30
- YAK 52
- SEABEE
- PEGASE
- ZLIN 326
- PIPER J-3
- TORNADO
- XINGU E-121
- NH90 CAIMAN
- RAFALE MARINE
- MIRAGE 2000D et 2000-5
- CESSNA F337G
- GROB120
- NC 858S
- PZL TS-8
- D 140R
- HAWK
- HK36
- FK12
- PILATUS PC21
- NORALPHA 1101
- WA 22 SUPER JAVELOT
- FUJI FA-200 AERO SUBARU
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Le Rafale Solo Display, une démonstration époustouffralnte ! |
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La PAF, un rendez-vous à ne pas manquer ! |
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L'impressionnant Tactical Display de l'Airbus A400M |
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Le SU-30 indien, présent en exclusivité, sera l'une des stars du meeting ! |
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F-16 Solo Display Belge |
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Sur sa base, l'escadron "Pyrénées" de l'Armée de l'air montrera ses savoirs-faire |
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Pour les amoureux d'histoire (et du Normandie Niemen), plusieurs Yak soviétiques seront présents à Cazaux |
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Le Sabre, premier chasseur à réaction de l'US Air Force |
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En statique, l'ALAT montrera son magnifique NH90 Caïman. En revanche, le Tigre semble absent. |
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Dauphin de la Marine, qui envoie également un Rafale M. |
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L'Airbus Zero-G de Novespace permet des expérimentations sans gravité grâce au vol parabolique. |
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Le PC-21 vient d'entrer en service dans l'Armée de l'air pour la formation des pilotes à Cognac |
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Tornado allemand. |
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Hawk britanniques. |
mercredi 22 mai 2019
40 hélicoptères lourds dans la prochaine Loi de programmation militaire ?
Trop tard pour cette LPM
Afin d'étayer le propos, basons nous sur les informations publiées par le magasine RAIDS (un peu de publicité bien méritée !) dans les tout derniers numéros de ce printemps/été 2019.
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De gauche à droite: RAIDS hors-série n°70 / RAIDS Aviation n°42 / RAIDS n°394 - Printemps 2019 |
Premièrement, dans le hors-série publié en parallèle du salon SOFINS, le vice-amiral Isnard, général commandant des forces spéciales (GCOS) rappelle au cours d'une interview que des réflexions sont actuellement en cours, notamment sur le rôle des drones, l'impact prochain de l'A400M sur les opérations spéciales (mettant à portée directe de la métropole nos principales "zones d'intérêt"), et donc, l'hélicoptère de transport lourd, ou "programme HTL". Le besoin est réel et le COS réfléchit avec l'EMA et l'EMAA sur la façon d'acquérir de l'expérience en la matière. Mais l'amiral Isnard le rappelle, il est trop tôt pour un achat, ou plutôt trop tard pour cette Loi de programmation militaire. Ici, c'est une flotte avoisinant la vingtaine d'appareils qui est évoquée.
BILAN: s'il n'existe pas de programme "HTL" officiel, les décideurs politiques s'en tenant au strict programme d'une LPM 2018-2025 déjà très ambitieuse en matière de montée des crédits, du côté des états-major militaires, les réflexions semblent bien entamées.
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Des soldats français le 24 mars à Gossi, au Mali, devant un Chinook britannique - Daphné Benoit / AFP |
Évacuons tout de suite la question des hybrides comme le V-22 Osprey, trop cher et peut-être pas tout à fait mature (avouons pourtant que sur nos portes-hélicoptères Mistral, l'image serait belle !).
Reste le Merlin (AgustaWestland), le CH-53 (Sikorski) dont il a pu être un temps imaginé une location auprès des Allemands... et bien entendu, le CH-47 "chinook" (Boeing), assurément la solution la plus logique, et probablement la seule véritablement envisagée après les différents et fructueux retours d'expérience.
On parle ici d'une version forces spéciales, à la façon du MH-47G (appareil interdit à l'export par le Congrès), ravitaillable en vol et doté de capteurs supplémentaires, et de la version "standard". Mais par standard, il faut comprendre la dernière version d'un appareil qui vole depuis la Guerre du Vietnam, et que Boeing voit déjà devenir centenaire.
Avec le CH-47F Block II, Boeing a lancé en mars 2019 (vol inaugural) le Chinook qui devait lancer la modernisation de la flotte de l'US Army. Cependant, le programme semble aujourd'hui menacé par "Future Vertical Lift", le grand programme de remplacement des hélicoptères de manœuvre et de reconnaissance (Blackhawk et Kiowa) qui pourrait se traduire par de véritables ruptures technologiques.
En tout état de cause, ces choix de modèles paraissent crédibles pour une puissance comme la France, tant les gains capacitaires sont spectaculaires: transport logistique de matériels, véhicules compris, emport de personnels sans commune mesure, et même opérations amphibies... le Chinook est le genre de couteau suisse que les opérationnels savent apprécier.
Se doter de 40 appareils donc: pourquoi "doubler" la flotte ? Tout simplement par soucis de cohérence, en ne créant pas de micro-flotte (le cauchemar de tout bon gestionnaire MCO), tout en évitant au passage l'écueil d'un phénomène de "force-spécialisation" des armées, une logique bien souvent primée aujourd'hui par de nombreux pays aux faibles moyens, qui préfèrent doter quelques unités d'élites de matériels dernier cri (et donc onéreux), au détriment de leurs forces conventionnelles qui auront alors tendance à manquer... de tout.
Conséquent, très conséquent même. Mais cela semble bien être ici le prix à payer pour une véritable révolution.
Si Airbus a un temps envisagé un programme dérivé du Chinook, le projet fut abandonné, faute de marché. Quant au successeur du Super Puma/Cougar, le X6 (présenté en 2015 comme un hélicoptère lourd), le projet est reporté sine die, pour des raisons économiques là encore.
Pour terminer, un peu de prospective, car l'addition totale d'un tel scénario s'annonce salée. Avant le programme HTL, il faudra d'abord évaluer le programme HIL (hélicoptère interarmée léger), qui sera ua coeur de la prochaine LPM. Si aucune décision politique ne devrait être prise sous ce mandat présidentiel (mais plutôt au départ du suivant ?) le développement industriel du H160M, appareil choisi pour incarner le HIL dans ses versions Terre, Air et Marine, continue. Les premières livraisons des "160 à 190" appareils ne sont pas attendues avant 2028.
La flotte de H225M/Caracal devrait aussi grossir, car l'armée de l'air devra remplacer ses Puma. Quand on vous dit que le note pourrait vite grimper !
Allant d'un hélicoptère léger H160 de déjà 6 tonnes (!!), à un hélicoptère de manœuvre d'environ 10 tonnes (capacité d'emport du Caïman et du Cougar), jusqu'à cet hypothétique hélicoptère lourd qui va chercher jusqu'à 18 tonnes... nous avons donc là une aviation légère qui se sera largement alourdie.
En passant, rien ne dit que les hélico lourds iraient de façon systématique dans l'ALAT, et que l'Armée de l'air ne réclamerait pas un escadron propre.
Est ce problématique ? La France y perdrait-elle sa fameuse agilité tactique en disposant de moyens aéromobiles considérablement plus lourds ? Dans le contexte stratégique actuel, non, en aucun cas.
Les opérations militaires contemporaines nous ont montré le besoin de disposer d'appareils à la fois dotés d'une allonge/endurance remarquable, et d'une capacité d'emport (très) conséquente, tout en bénéficiant de blindage et d'armements défensifs comme offensifs.
Aussi un H160M de 2028 sera bien plus véloce, endurant et "agressif" qu'une Gazelle aujourd’hui, à tel point qu'il devrait remplacer le Tigre dans des missions où l'emploi d'un hélicoptère de combat "natif" est disproportionné.
En réalité, selon ce scénario, nous entrerions dans une nouvelle dimension, grâce au HIL d'une part, mais surtout grâce à cet hélicoptère lourd. Oserons nous seulement nous le permettre ? Rien n'est moins sûr. 40 appareils, d'origine américaine qui plus est, cela semble encore largement au dessus de nos moyens, et surtout de notre volonté politique...
vendredi 21 décembre 2018
Ouvrage collectif : Conflictualités modernes et postures de défense
Cet ouvrage dresse un constat global et actualisé de la conflictualité et étudie l'évolution des politiques de sécurité et de défense. Il analyse la symbiose entre diplomatie et défense où la puissance armée apparaît comme un des déterminants de la diplomatie.
Quelles sont les nouvelles formes de conflictualité et quelles approches la Défense peut–elle adopter pour y faire face ?
vendredi 30 novembre 2018
Français, Britanniques et Américains répètent leurs gammes avec « Point Blank »

lundi 24 septembre 2018
Scalp EG / Storm Shadow : les leçons d’une coopération à succès [Publication]
Extrait:
Le missile Scalp EG et son homologue britannique le Storm Shadow ont permis au Royaume Uni et à la France de se doter au début des années 2000 d’armes autonomes de frappe dans la profondeur modernes et très efficaces. Ces armes font de leurs armées de l’Air respectives des forces de premier rang aptes à entrer en premier sur un théâtre d’opération avec une solution capacitaire équivalente à celle proposée par les États-Unis.
- Coopération européenne multilatérale très particulière, le programme Scalp EG / Storm Shadow a atteint les objectifs ambitieux de chacun des deux pays :
- Acquérir un avantage opérationnel dans un domaine traditionnellement dominé par les Américains, grâce à un programme missile tenu dans ses coûts et dans ses délais, sans remise en cause des quantités ;
- Conserver une forte autonomie opérationnelle et industrielle dans un domaine stratégique des armements complexes, valorisant les capacités opérationnelles françaises et britanniques dans les opérations menées depuis 2003 et les offres européennes d’avions d’armes à l’exportation ;
- Soutenir une rationalisation industrielle et technologique, permettant un maintien de compétences et la naissance d’un champion européen de taille mondiale dans le domaine des missiles.
- Dans le contexte de la préparation du renouvellement de ces capacités, il est important de savoir si un tel modèle serait ou non reconductible pour des programmes futurs ou bien s’il n’est que le fruit de circonstances très particulières ne pouvant se généraliser.
lundi 23 juillet 2018
Les Chinook britanniques sont arrivés en renfort de Barkhane
Environ 4500 français composent le force Barkhane, à cheval sur 5 pays. A cela s'ajoutent environ 500 hommes des forces spéciales, au sein de la Task Force Sabre.