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mercredi 21 avril 2021

Tout est à refaire pour la filière aéronautique


Le GIFAS présentait les résultats 2020 de la filière aérospatiale nationale. Comme attendu, la crise est là et seul le secteur défense semble tenir le choc.

Ci-dessus: le salon du Bourget 2021 a été annulé. La prochaine édition aura lieu en juin 2023


La crise sanitaire mondiale a sinistré l'ensemble des activités aéronautiques et spatiales, ce n'est un secret pour personne. Mais les chiffres font mal, tout de même. Une chute d'activité de 36% (ou 28% du CA des 400 membres du GIFAS) pour un secteur clé de l'économie française, habitué à performer.

Surtout, les prises de commandes se sont, elles, effondrées de 53 %, à 28,2 milliards d’euros.

Les activités de défense, essentiellement dépendantes de la commande publique, ne baissent que de 3%, à 16,5 milliards d’euros, mais le spatial français, déjà en plein questionnement sur sa stratégie, encaisse dur, avec 25% de chute de CA (,3,2 milliards).

L'emploi a tenu (-4%, 8000 postes quand même), en grande partie grâce au soutien de l'Etat, mais également car les entreprises ont dû bâtir une stratégie pour ne pas laisser filer les compétences. Toutefois, la perte représente l'effacement de 10 années fastes de recrutement. Terrible symbole.

Comme souvent dans des cas de crise, les grands donneurs d'ordres ont contracté leur activité, se sont repliés sur eux-mêmes, et les premières victimes furent les sous-traitants les plus fragiles, en vérité les plus dépendants et moins diversifiés. 
Il s'agit pourtant d'un mantra répété depuis des années, mais pas assez suivi. Le manque de clients export, le manque de catalogue et d'activité duale, devient dangereusement fatal au moment où la crise frappe. 

Deux grandes régions sont naturellement concernées: Aquitaine et Occitanie. Pas assez d'ETI, trop de PME. Une politique de regroupement pourrait rapidement revenir sur la table avec les élections régionales. 


La crise, jusqu'à quand ?

Telle que se présente la situation sanitaire, et l'on se basera essentiellement sur les campagnes de vaccination, il ne fait aucun doute, qu'au mieux, les pays industrialisés (USA, Europe et une partie de l'Asie, + les Etats insulaires à faible population) vivront un certain temps en circuit fermé, eux seuls ayant atteint d'ici l'automne une immunité suffisante.

Soyons donc clair, il n'y a aucune perspective d'amélioration pour l'aviation commerciale avant la fin de cette année. Une remontée en puissance du trafic peut être envisagée durant l'année 2022, pour un retour à la normale en 2023... au mieux.

Dans ce contexte, il y a, encore, un écueil : cette tendance - politique - désagréable qu'est l'avion-bashing. Un comble quand on connait les prouesses d'innovation du secteur aérospatial, et ce particulièrement quand il s'agit de réduire la consommation de carburant. La crise aura néanmoins permis de lancer des plans sur l'hydrogène et les batteries, en espérant des percées et ruptures technologiques.

Mais c'est peut-être bien selon moi sur le plan de l'emploi qu'il va falloir programmer un plan de relance pour la reprise à horizon 2023/24. Paradoxe, alors que la filière surperformait durant la dernière décennie, elle avait déjà du mal à recruter. Car la France ne manque certes pas d'ingénieurs non, mais elle manque en revanche d'ouvriers. Et ce massivement. 

C'est pourquoi il apparait désormais absolument stratégique de planifier une politique de recrutement et surtout de rayonnement d'envergure - a minima - régionale pour la filière.


vendredi 26 mars 2021

Les entretiens de Toulouse les 14 & 15 avril



Malgré une crise sanitaire qui dure depuis plus d'un an, le secteur de l'événementiel professionnel, largement sinistré, a su se relever, s'affranchissant notamment des barrières géographiques grâce aux conférences en ligne.
C'est ainsi que ce blog vous invite à suivre l'édition 2021 des "Entretiens de Toulouse" ces 14 et 15 avril: 68 ateliers sur 17 thématiques qui concernent aérospatial, robotique, innovation, IA, industrie... 

Inscriptions et détails sur le site de l'événement: entretiensdetoulouse.com
Attention ! Séminaire professionnel donc payant !


Programme - Cliquer pour agrandir



lundi 22 mars 2021

Conférence: Nouveaux designs pour les ailes d’avion du futur bioinspirées


La prochaine conférence organisée par l'Académie de l'Air et de l'Espace en partenariat avec 3AF Midi-Pyrénées et la médiathèque José Cabanis, Toulouse, se tiendra le mardi 30 mars à 18h00, en ligne. Elle aura pour thème “Nouveaux designs pour les ailes d’avion du futur bioinspirées”, et sera présentée par Marianna Braza, directrice de recherche au CNRS, Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse.

L’accès à cette conférence nécessite une inscription préalable via ce lien

"Nouveaux designs pour les ailes d’avion du futur bioinspirées" 

Par Marianna Braza, directrice de recherche au CNRS, Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse.

Nos activités sur la thématique du morphing, qui consiste en l’optimisation de forme et du comportement vibratoire d’aéronefs en utilisant des matériaux électro actifs intelligents et des concepts d’aérodynamisme avancés, ont permis de prouver l’efficacité de nouveaux designs des ailes d’avion du futur. S’inspirant du caractère multi-échelle de la turbulence entourant l’aile d’un avion et des mouvements de l’aile, ailerons et plumes des grands oiseaux prédateurs, nous avons développé, en collaboration entre l’Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse et le Laboratoire Plasma et Conversion d’Energie, le morphing hybride électro actif et démontré l’augmentation des performances aérodynamiques sur des prototypes d’ailes d’avion en soufflerie, dans le cadre du projet européen www.smartwing.org/SMS/EU que nous coordonnons.

La conférence se tiendra en vidéoconférence. 
Inscription au plus tard le 29 mars 2021 pour recevoir les informations de connexion le jour de la conférence.


mercredi 3 mars 2021

Le Commandement de l'Espace organise son premier grand exercice

Le Commandement de l'Espace communique aujourd'hui la tenue prochaine de son premier exercice militaire spatial, du 8 au 12 mars, à Toulouse. AsterX vise à éprouver les processus opérationnels et les systèmes mis en œuvre par les opérateurs, et d’en tirer les enseignements afin d'objectiver le besoin opérationnel dans le secteur spatial.

Asterix fut le premier satellite mis en orbite par la France (1965). AsterX sera lui le premier exercice de l'histoire pour le Commandement de l'Espace crée en 2019.
Le Commandement de l'Espace poursuit ainsi sa montée en puissance qui devra s'achever en 2025 avec l'ensemble de son nouveau centre de contrôle satellitaire et la formation de près de 500 personnels. Rappelons qu'à Toulouse (en fait, au CNES), le CDE devient "son propre opérateur satellite", dans le cadre de la nouvelle stratégie spatiale de défense.

L'armée de l'Air et de l'Espace signale par ailleurs la présence d’observateurs européens, puisque l’exercice est également l’occasion d’un échange sur la coopération internationale "pour aller vers un environnement spatial toujours plus sécurisé au service de la paix et des populations".

Les images du petit clip diffusé laissent entendre que l'accent sera mis sur la multiplication des objets en orbite et la protection des systèmes spatiaux français.

Un mot également pour dire que le 4 février, nous apprenions que le CDE de Toulouse allait accueillir l'un des centres d'excellence de l'OTAN, en l'occurrence celui dédié à l'espace. C'est une belle nouvelle pour la France qui espérait fortement être retenue.
Le centre ouvrira dès cet été, mais montera en puissance jusqu'en 2025, en parallèle du CDE. Il recevra une cinquantaine de personnels.

La création du CDE fait aujourd'hui figure de modèle en Europe, et dans l'Alliance Atlantique.


lundi 14 octobre 2019

Un hackathon pour appliquer les technologies du spatial à la climatologie

Mieux comprendre le changement climatique grâce aux technologies du spatial, et ainsi préserver l'environnement. C'est le but de ce hackathon événement qui se tiendra simultanément à Toulouse, Bordeaux et Montpellier les 25 et 26 octobre.

Nous avions évoqué sur ce blog il y a quelques mois une tribune un peu aberrante d’un collectif de chercheurs en écologie politique, parue dans Libération, et appelant Thomas Pesquet à se prononcer contre l’exploration spatiale, dont les cerveaux et budgets seraient  plus utiles à la préservation de la planète. Aberrante en effet, tant les technologies du spatial contribue à mieux comprendre notre propre planète.

Et voilà donc une nouvelle occasion d'en apporter la preuve, la 2e édition du « Copernicus Hackathon & Climathon », proposé simultanément à Toulouse, Bordeaux et Montpellier, et auquel il est encore temps de s'inscrire : hackathons.copernicus.eu.

Organisée par le Pôle de compétitivité Aerospace Valley et Epitech, l'événement a été sélectionné par la Commission Européenne et bénéficie ainsi du "label" Copernicus Hackathon. Déja organisé à Toulouse l'an passé, il prend de plus une nouvelle ampleur en s’élargissant à deux métropoles du territoire couvert par Aerospace Valley : Bordeaux et Montpellier.

Depuis la création du dispositif en 2018, des Copernicus Hackathons ont été organisés dans 13 pays d’Europe, par 15 villes dont deux en France. L'an dernier, le Copernicus Hackhaton de Toulouse a permis de faire émerger le projet EDEN, qui vise à prévoir en amont la dégradation des sols agricoles.

Le principe d'un hackathon est de mettre au défi les participants de relever plusieurs problématiques en un temps limité. Le thème du Copernicus Hackhaton les amènera donc à imaginer des solutions qui auront un impact positif sur la planète en utilisant les données satellites. Les challenges proposés porteront sur les thèmes suivants : mobilité, retrofitting, économie circulaire, gestion de l’eau et énergie, gestion des déchets, pollution de l’air.

Pendant 24 heures, des équipes de 2 à 5 personnes constituées d’étudiants, de professionnels, de spécialistes du climat et des données spatiales, échangeront pour faire émerger des idées innovantes avec pour objectif de répondre aux enjeux climatiques.

L'objectif est bien sûr de dénicher des pépites, start-up innovantes, dont le projet pourra être  accompagné par la suite. 

Parmi les partenaires présents, Wekeo mettra disposition les données et des experts, mais on note aussi la présente d'Airbus, du CNES, de la Région Nouvelle-Aquitaine, ainsi que BIC 3M, Bordeaux TechnoWest, Bordeaux Métropole, Montpellier Métropole, Toulouse Métropole. 

Différents prix seront décernés :
  • Prix Climat (participation à la finale nationale du Climathon à Paris en novembre 2019).
  • Prix Business (soutien au développement du projet par les partenaires business locaux).
  • Prix Nouvelle-Aquitaine (soutien d’une équipe dans le cadre de sa feuille de route Neo Terra).
  • Prix Copernicus (une place au Copernicus Accelerator pour développer le projet).
  • Prix Airbus (une image satellite offerte au lauréat), 
  • Prix CNES (« accompagnement » par le « Lab’ OT » et les « experts climat » du CNES). 


Pour rappel, le programme européen Copernicus vise depuis 2001 à doter l'Europe d'une capacité autonome d'observation et de surveillance de la Terre. Avec Galileo (le "GPS" européen), il l'un des deux grands programmes phares menés pour les besoins stratégiques et souverains de l'Europe du spatial.

Grâce à son service d'imagerie, accessible à tout citoyen européen, Copernicus a des impacts dans de nombreux domaines, qui vont de la sécurité, à la gestion des catastrophes, ou la protection de l'environnement (terre, air et mer).

S’inspirant de l'exemple de la prévision météorologique dans la manière d’exploiter, de façon optimale, observations spatiales et mesures in situ, l'Union européenne et l'Agence spatiale européenne ont lancé en 2001 l’initiative européenne de surveillance globale pour l’environnement et la sécurité dite Global Monitoring for Environment and Security (GMES) dans le but de promouvoir le développement de services opérationnels d'accès aux informations environnementales.
L'objectif est de rationaliser l'utilisation de données relatives à l'environnement et à la sécurité issues de sources multiples, afin de disposer d'informations et de services fiables chaque fois que cela est nécessaire. GMES, devenu Copernicus en 2012, permet donc de rassembler l'ensemble des données obtenues à partir de satellites environnementaux et d'instruments de mesure sur site, afin de produire une vue globale et complète de l'état de notre planète.
Concernant la gestion des problématiques environnementales, Copernicus permet ainsi de suivre l'évolution de l'occupation des sols, de caractériser les variables bio-géophysiques sur les terres émergées, de prévoir l’état des océans, d’apporter une aide à la gestion de crise sur des zones affectées par des catastrophes naturelles ou industrielles, de suivre la composition chimique et la qualité de l’air, de ré-analyser des variables climatiques essentielles et de développer des outils pour la mise en place de services climatiques.


mercredi 19 juin 2019

Lancement du Centre Spatial Universitaire Nouvelle-Aquitaine


Cinq écoles s'étaient donné rendez-vous ce matin au salon du Bourget pour annoncer le lancement du Centre Spatial Universaire de Nouvelle Aquitaine. Une initiative qui s’inscrit une nouvelle fois dans la logique régionale de structuration des filières aéronautiques et spatiales, en favorisant les passerelles. En parallèle, d'autres annonces ont été faites au Bourget. 


Je ne vous apprends rien, le salon du Bourget est un rendez-vous immanquable pour les deux Régions du grand sud-ouest, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, qui rassemblent à elles deux le chiffre impressionnant de 146 000 emplois dans le secteur aérospatial (soit les 2/3 des effectifs aéronautiques français et plus de 50% dans le domaine spatial et des systèmes embarqués). 

Mis à part la défense, sa force principale, le spatial compte pour beaucoup en Nouvelle-Aquitaine, avec trois sites Ariane Group et une usine du futur d’Ariane 6.

En s'associant pour créer le "Centre Spatial Universitaire de Nouvelle-Aqutaine", les acteurs locaux en première lignes (Arts & Metiers, Bordeaux INP, l'ESTIA, ISAE ENSMA et Sciences Po Bordeaux) rattrapent donc un retard que d'autres avaient déjà comblé. Toulouse, Montpellier ou encore Grenoble disposent en effet déjà d'un CSU (Centre Spatial Universitaire).

Les CSU dont les spécialités sont adaptées à l'écosystème local (ex: les nano-satellites à Montpellier) sont des centres de référence ayant pour objectif de développer et rassembler des moyens et des compétences en ingénierie, production, opération, test et applications... en impliquant des chercheurs et étudiants dans le cadre de leur stage ou projet pour favoriser le développement économique régional.

Nous resterons donc très attentifs sur ce blog aux futurs développements du CSU NA !



Autre annonce: le lancement d'Evering

Au Bourget également ce 19 juin, la création officielle d’Evering, institut dédié à la formation supérieure, la recherche et l’innovation dans le domaine de l’ingénierie aéronautique et la maintenance associée.
La création de ce nouvel institut répond aux besoins croissants en formation et innovation du secteur aéronautique et spatial, civil et militaire, et en particulier celui de la MRO (maintenance, repair, overhaul), un marché en plein développement.


L'offre de formation proposée par Evering et ses partenaires, que ce soit en formation initiale ou par apprentissage, est une réponse aux besoins importants du marché de l'emploi, et plus particulièrement celui des PME/ETI (entreprises de taille intermédiaire) de la région Nouvelle Aquitaine.



Le plan Maryse Bastié 

Toutes ces initiatives (et bien d'autres) s’inscrivent dans une grande feuille de route initiée par la Région Nouvelle Aquitaine, afin de faire face aux grands défis qui se présentent devant l'écosystème aérospatial local.

Pour cela, le plan "Maryse Bastié 2022", en référence à l’esprit pionnier et performant de l’aviatrice limougeaude Maryse Bastié (1898–1952), a été présenté au Bourget. "L’ambition de la Région est de mettre en place sur son territoire les conditions permettant de réinventer la chaîne de valeur pour une filière aéronautique et spatiale décloisonnée, innovante, agile et durable en Nouvelle-Aquitaine", annonce Alain Rousset, le président de la Région.

Le plan Maryse Bastié se divise en 4 segments: 
  • « Succès », doit stimuler la mise en oeuvre d’une filière agile et innovante basée sur des relations réinventées, une organisation performante, de nouvelles stratégies et ouverte aux marchés émergents.
  • « Excellence », pour qui l’enjeu est d’anticiper les marchés de demain et de travailler à la visibilité des compétences et atouts du territoire à l’échelle, nationale, européenne et internationale.
  • « Talents » a vocation à mettre en position les acteurs régionaux de pouvoir répondre aux besoins en compétences des marchés de demain, de renforcer l’attractivité et l’ancrage des talents et d’ouvrir la filière à de nouveaux profils. En ce sens, le Conseil régional veut doubler le nombre d’ingénieurs aéronautiques formés sur le territoire dans les 5 ans.
  • « Dynamisme », dernier chantier qui doit permettre de créer l’écosystème d’innovation attractif et agile et les outils d’innovation ouverte pour proposer les conditions favorables pour créer une filière décloisonnée, innovante, durable et agile.
Bien entendu, nous reviendrons plus en détails sur ces initiatives sur Pax Aquitania dans les jours, semaines, et mois prochains.


mardi 3 octobre 2017

Un nouveau président pour Aerospace Valley, et des antennes supplémentaires


Réunissant près de 300 acteurs de la filière ASD dans le sud-ouest, le cluster Aerospace Valley se réunissait la semaine dernière en Assemblée Générale. Pour faire le bilan d'une part, mais aussi pour assurer la succèssion de sa présidente, Agnès Paillard. C'est Yann Barbaux, Directeur de l’innovation chez Airbus, qui la remplace à ce poste. De plus, en accord avec la nouvelle organisation des régions, des antennes vont être ouvertes en ex-Charente, Limousin, et Languedoc-Roussillon.

Ci-dessus, Yann Barbaux, Directeur de l’innovation d’Airbus, élu président du cluster ©Aerospace Valley.

Communiqué

Au total 300 membres, acteurs des filières de l’aéronautique, de l’espace et des systèmes embarqués des régions d’Occitanie et de Nouvelle Aquitaine se sont rassemblés ce mardi 26 septembre 2017 au Centre des Congrès Diagora à Labège (31) pour assister à l’Assemblée Générale du Pôle de compétitivité Aerospace Valley.

L’occasion pour Agnès Paillard, Présidente et Antoine Jouin, Vice-Président, tous deux sortants, de dresser le bilan de leurs trois années de mandat et d’accueillir leurs successeurs Yann Barbaux, Directeur de l’innovation d’Airbus,élu à la présidence et Bruno Nouzille, Vice-Président Technique de Thalès Avionics, Vice-Président.

Le nouveau bureau et le conseil d’administration* ont également été nommés lors de cette Assemblée Générale annuelle.


Les faits marquants du dernier exercice annuel (de mi 2016 à mi 2017)

Aerospace Valley compte à ce jour 840 adhérents dont 510 PME. Durant ce dernier exercice annuel, le pôle a organisé en Occitanie et Nouvelle Aquitaine près de 100 évènements qui ont rassemblé 3.500 participants.

Sur l’exercice écoulé, 63 PME ont été accompagnées en ingénierie financière ce qui leur a permis d’obtenir 22 M€ de prêts bancaires et 14 M€ de haut de bilan, 18 Startups ont été créées dans le cadre de l’ESABIC Sud France.

En ce qui concerne les projets de R&D, en 12 années ce sont 512 projets financés pour une assiette globale de 1,35 Milliard d’€. Pour les projets présentés et financés au titre du FUI, on note que malgré la baisse des financements accordés par l’Etat, (en 2005 le FUI était à 200 M€ en 2016, il se situe aujourd’hui autour de 80 M€) Aerospace Valley totalise toujours le même nombre de projets avec 41 labellisés par an. De plus, la proportion des projets sur les trois filières est restée la même qu’au début, reflétant bien le dynamisme des 3 secteurs d’activité : Aéronautique, Espace et Systèmes embarqués. Par ailleurs, 37 projets européens ont été gagnés par le Pôle depuis 2005 dont 9 en coordination (FP7, COSME, INTERREG, H2020, Eurorégion), 80% taux de succès en tant que leader et 50% en tant que partenaire. Actuellement: 11 projets en cours, dont 2 en coordination – 3 en attente de démarrage et 6 en attente d’évaluation.

Un bilan salué par le nouveau président du Pôle «Aerospace Valley a 12 ans et ses membres peuvent être fiers du chemin parcouru depuis sa création, pour en faire un des pôles les plus performants en France et le premier cluster aéronautique et spatial d’Europe, renforçant ainsi le rôle de leader mondial de nos deux régions dans ce domaine. » a déclaré Yann Barbaux en introduction de son discours d’investiture, au cours duquel le président d’Aerospace Valley a dévoilé les principaux axes de sa feuille de route « Aujourd’hui une nouvelle ère commence avec la préparation de la phase 4 et le pôle doit relever 3 défis principaux : poursuivre sa dynamique en étendant ses activités aux nouveaux territoires,…, démontrer aux pouvoirs publics et à ses membres l’impact économique de son action,…, trouver un modus vivendi avec l’ensemble des acteurs du monde de l’Innovation, et en particulier ceux issus du PIA… »

Yann Barbaux a également tenu à rendre hommage à tous ceux qui ont œuvré pour donner au Pôle Aerospace Valley toute sa dimension « Je voudrais terminer en adressant un chaleureux message de remerciement à ceux qui se sont investi dans le Conseil d’Administration, le Comité de Labellisation et le Bureau et qui vont achever leur mandat aujourd’hui.
Je voudrais surtout et plus particulièrement remercier Agnès Paillard, qui après avoir été directrice générale du pôle en a pris la Présidence pendant 2 mandats… son engagement au service du pôle et de sa mission a été exemplaire, elle a su donner les impulsions et les orientations pour à la fois l’aider à s’adapter à un contexte qui évoluait fortement et créer de nouveaux champs d’actions au service de ses membres. »

* Le Conseil d’Administration d’Aerospace Valley est désormais constitué de 47 administrateurs (élus pour une durée de trois ans), la création de 8 nouveaux sièges ayant été adoptée en réponse à l’extension des régions et accueillir les acteurs des ex territoires de Languedoc Roussillon, Poitou Charente et Limousin. Parmi les 40 candidats qui se sont présentés, les administrateurs ont été élus ce 26 septembre pour les 7 collèges représentant les Grandes Entreprises, les PME, les établissements de formation, les établissements de recherche, les collectivités territoriales & organismes de développement économique, les organismes financiers, les organisations professionnelles et partenaires associés.