vendredi 25 juillet 2025
Futur avion espion français, le Falcon Archange déploie enfin ses ailes
vendredi 7 mars 2025
Succès total pour Ariane 6 et CSO-3
lundi 30 septembre 2024
Asman Technology présente sa solution de services ISR sur P.68 Observer
lundi 25 septembre 2023
La France quitte le Niger, fin de la mission des drones Reaper en Afrique
Emmanuel Macron a annoncé dimanche 24 septembre lors d'une interview à la télévision que la France retirerait ses troupes du Niger avant la fin de l'année 2023. Niamey était une base aérienne stratégique pour l'armée de l'Air, qui y déployait notamment ses seuls drones Reaper opérant à l'étranger.
Ci-dessus: une vieille photo déjà, datant de 2015 lors de l'arrivée du 3ème Reaper à Niamey - EMA.
C'est donc terminé. De façon assez prévisible, l'un des derniers grands dominos de la présence armée française au Sahel est tombé, à l'issue d'un bras de fer qui aura duré près de deux mois après le coup d'Etat qui a frappé le Niger. Après le Mali, après le Burkina… le Niger donc.
Emmanuel Macron a finalement tranché dans le sens du retrait total (ambassadeur + les 1 500 militaires français présents au Niger), la situation étant de toute manière devenue intenable, et surtout précaire. Les représentants de l'Etat n'étaient en effet plus ravitaillés. Ce retrait militaire des éléments de coopération -qui cesse de facto- français au Niger, reliquat de l'opération Barkhane se fera "en bon ordre" d'ici la fin de l'année.
Sur le blog: Les ALSR "VADOR" avec les Reaper à Cognac, avant l'IndoPacifique
jeudi 6 février 2020
L'avion léger de surveillance et de reconnaissance bientôt livré à l'Armée de l'air ?
mercredi 8 janvier 2020
Thales Alenia Space et la DGA signent un contrat d'étude sur le Stratobus
- L'étude d'un concept opérationnel d'une mission ISR, incluant des exercices de simulation de son fonctionnement sur des théâtres d'opération.
- L'étude d'un concept de démonstrateur échelle 1 capable de voler dans la stratosphère afin de démontrer les performances en vol d'une mission ISR.
lundi 25 novembre 2019
Trois Falcon 8X pour le programme « Archange »
Ce qu'on prédisait déjà à l'époque a été confirmé au Bourget 2019, et cela se matérialisera bien par l'achat de non pas 2, mais bien 3 Falcon 8X de Dassault Aviation.
Le plus gros jet de Dassault, triréacteur, offre en effet les performances nécessaires, voire idéales pour ce type de mission, et notamment l'endurance et l'allonge qui lui permettent de parcourir 12 000 km. Sa vitesse et sa maniabilité sont également des atouts non-négligeables.
Comme prévu à l'origine toujours, c'est Thales qui équipera le 8X pour ce qui est sa première "militarisation".
vendredi 21 juin 2019
Dix nouveaux Falcon pour les armées
lundi 25 mars 2019
L'armement des drones Reaper français se précise pour fin 2019
mercredi 19 décembre 2018
#CSO Le renouvellement des capacités spatiales stratégiques est lancé !
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Avec le retour de la compétition entre les puissances, l'espace est brusquement redevenu un enjeu politique. Stratégique, il l'a toujours été.
Instrument de la puissance nationale, l’espace est un domaine stratégique essentiel à nos opérations. Au regard de l’évolution des menaces, des risques et des technologies, ce milieu particulier nécessite une vigilance accrue. Observation, écoute, communication, navigation, sont les principales applications spatiales qui contribuent chaque jour à notre sécurité et au succès de nos opérations. Les satellites militaires sont des capacités indispensables qui permettent aux forces armées d’opérer plus précisément en toute indépendance et en sécurité.
Pour comprendre les enjeux de l'espace pour la défense, mais aussi connaitre les besoins et les moyens dont dispose la France, la rédaction a préparé un webdocumentaire :
« Espace et défense, les satellites militaires »
jeudi 31 mai 2018
Le Japon commande un cinquième Falcon de surveillance maritime
Pour le Japon, la surveillance maritime est devenue, pour de multiples raisons d'ordre stratégique et touchant à l'ordre régional, une haute priorité.
mardi 24 avril 2018
Cognac monte en puissance avec ses drones
Nice to finally see the #EuroMALE, albeit in mock-up form here at #ILA2018 Note the size, I’d say 1/3 larger than a Reaper and Mantis. Not sure on size of engine. pic.twitter.com/OzAF7unGub— Tony Osborne (@Rotorfocus) 24 avril 2018
jeudi 5 avril 2018
Déjà 20 000 heures de vol pour les drones Reaper de l'Armée de l'air
vendredi 2 mars 2018
Voici venir le Falcon "EPICURE" destiné au renseignement
J’ai lancé aujourd’hui le programme « Capacité universelle de guerre électronique » (CUGE) : un nouveau programme d’avions de renseignement. D’ici 2027, trois avions CUGE remplaceront nos deux Transall Gabriel renforçant notre renseignement et notre supériorité opérationnelle.— Florence Parly (@florence_parly) 28 février 2018
« Je suis fier et heureux de la décision du ministère des Armées. Le Falcon Epicure servira les Forces françaises comme le font déjà les Falcon 10, 200, 50, 900, 2000 et 7X, déclare Eric Trappier, P-DG de Dassault Aviation. Les Falcon de mission sont la parfaite illustration des compétences duales de Dassault Aviation : nos avions civils bénéficient des technologies de pointe développées pour nos avions de combat qui tirent profit en retour des processus industriels mis en œuvre pour la production très concurrentielle des Falcon ».
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Dassault Falcon 2000 MRA - Maquette ©Aermech |
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Les actuels et très discrets Transall Gabriel - Armée de l'air |
mardi 27 février 2018
mercredi 6 septembre 2017
#UED2017 La France va officiellement armer ses drones MALE
J’ai décidé d’armer nos drones de surveillance #UED2017— Florence Parly (@florence_parly) 5 septembre 2017
Les six drones MALE Reaper en service dans l'Armée de l'air, puis à terme la douzaine, devraient être ainsi équipés d'un armement, probablement des missiles Hellfire, d'ici 2019.
Les drones armés allieront endurance, discrétion, surveillance et capacité de frappe au bon endroit et au bon moment #UED2017— Florence Parly (@florence_parly) 5 septembre 2017
Grâce aux drones armés, nous protègerons mieux nos forces et mettrons une pression constante sur nos ennemis #UED2017— Florence Parly (@florence_parly) 5 septembre 2017
Bref, nous ne nous étendrons pas - de nouveau - sur les divers apports tactiques que représentent l'emploi de drones armés. Nous avons pris, en France, le temps de la réflexion, et la société semble prête sur le plan moral. Sur celui du droit, on assure au Ministère des Armées que rien ne différenciera cette méthode d'une frappe aérienne conventionnelle.
Les frappes de nos drones armés seront régies par les règles - strictes - d'engagement de la force appliquées par l'armée française #UED2017— Florence Parly (@florence_parly) 5 septembre 2017
Tout de même, et le contraire aurait été étonnant, les JT de 20h titraient hier soir sur les grandes chaînes que la France s'engageait sur le chemin des USA, en particulier de l'administration Obama et ses milliers de frappes effectuées dans les zones tribales afghano/pakistanaises, en Irak, en Somalie, au Yémen... Ce qui n'est pas tout à fait vrai, et ce pour plusieurs raisons. Nous en citerons deux ici:
- d'une part, la France n'aura en 2019 que 12 drones Reaper aptes à être armés (sachant qu'ils ne le seront pas forcément tous) là où les américains en possèdent des centaines. En terme d'usage, ce n'est donc pas vraiment comparable. Les (faibles) moyens français nous obligeront comme souvent, et c'est parfois pour le mieux, à bien délimiter nos actions. Cela sans compter sur le fait que l'Armée de l'air tient au pré-positionnement des opérateurs sur le théâtre, et non au pays, chose qui pourrait favoriser un syndrome de détachement vis à vis de la guerre en tant que telle, avec les troubles psychologiques que cela peut engendrer chez les pilotes.
- D'autres part, le débat éthique et juridique autour de l'emploi des drones armés tourne principalement autour de leur utilisation par un service de renseignement - en l’occurrence la CIA - dans des opérations d'assassinat ciblé, et pas forcément sur des théâtres d'opération déclarés.
Dès maintenant, il restera donc à définir avec le fournisseur américain la procédure qui mènera à l'armement de ces drones, par des missiles Hellfire* vraisemblablement. Et avant de pouvoir bénéficier d'une réelle autonomie s'agissant de ces aéronefs, nous devrons attendre l’émergence du MALE européen, attendu d'ici 2025.
* d'ailleurs, un drone armé, fatalement, pèse plus lourd. Son autonomie peut être réduite de moitié, de 24h à 12h pour le Reaper. A l'Armée de l'air de trouver la bonne formule.