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lundi 2 septembre 2024

Couach et Sirehna (Naval Group) vont développer des drones de surface


Le chantier naval girondin Couach annonce un partenariat avec la filiale de Naval Group, Sirehna, dans le domaine des drones de surface de petite taille. Le prototype de son premier USV doit être mis à l'eau prochainement. 

Ci-dessus: vue d'artiste du drone de surface "Magellan" - Couach


L'annonce officielle n'est arrivée que ce 29 août via la communication des entreprises, mais c'est bien depuis le mois d'avril que le partenariat entre Sirehna et Couach (qui travaillent ensemble depuis 2 ans déjà) a été conclu, avec l’ambition de développer pour les marines une offre complète intégrant drones et systèmes autonomes, afin d’accroître la capacité opérationnelle des forces navales par des solutions innovantes, éprouvées et compétitives.

Signalons qu'outre cette filiale Sirehna, Naval Group, qui constate "un accroissement du nombre de conflits de haute intensité", a également crée début 2023 unedirection Drones, Systèmes autonomes et Armes sous-marines (DSA) au sein de l'entreprise.

Le partenariat annoncé, lui, repose sur l'expertise approfondie de Sirehna et Couach dans leurs domaines respectifs: "Sirehna apporte 40 ans d’expérience dans la dynamique des plateformes navales, dont plus d’une décennie sur les technologies de téléopération de navires", tandis que "Couach apporte son expertise historique de la conception et la construction de navires sur mesure et en série, civils comme militaires." 

Ensemble, le duo français veut offrir des produits prêts au combat, rapidement déployables mais aussi ultra-compétitifs.

Sur ce blog, cela fait bien des années que nous n'avions plus traité l'actualité du chantier naval Couach, basé sur le Bassin d'Arcachon, et spécialiste des yatchs, mais aussi des petits navires militaires comme les patrouilleurs. 
Or, il se trouve que la PME développe depuis plusieurs années un drone de surface, le "Magellan", dont elle doit prochainement mettre à l’eau le prototype. L'engin (en photo) mesure 6 mètres de long et est construit en kevlar et carbone.


vendredi 7 décembre 2018

Les belles perspectives de Couach


Le chantier naval girondin Couach, basé à Gujan Mestras, surfe sur ses récents succès à l'export pour développer son catalogue. Avec une solution originale de patrouilleur anti-sous-marins.

Ci-dessus: concept ASW 28000 - Couach


Si le maritime n'est pas le fort de ce blog, tentons tout de même de rattraper le retard de l'automne en évoquant les belles perspectives du chantier naval Couach, spécialiste des yachts dans le civil, et des patrouilleurs dans le militaire.

L'industriel girondin, a bouclé cet été avec succès la livraison des 79 intercepteurs du type 1650 FIC (Fast Interceptor Craft) destinés aux garde-côtes saoudiens. Le contrat avait été remporté en 2015 (en sous-traitance d'un marché allemand plus vaste de 1,4 milliard d'euros). Il s'agira désormais d'en assurer la maintenance.

Surfant sur ce véritable succès historique, Couach se présentait donc au salon Euronaval fin octobre à Paris avec dans son catalogue toute une gamme de navires rapides allant de 11 à 17 mètres, avec des capacités d'interception importantes, et même de combat (du 12.7 mm au canon jusqu'à 30mm ).


Un patrouilleur pour la lutte anti-sous-marine côtière 

Mais la nouveauté la plus remarquable vient du domaine de la lutte anti-sous-marine en zone côtière. En effet, Couach annonce développer avec un client (non divulgué) l’ASW 28000, un patrouilleur léger doté de moyens de lutte anti-sous-marine.

Encore au stade de concept, l'ASW 28000 est un navire en composite de 28 mètres de long disposant de deux tubes pour des torpilles légères aux standards OTAN, mais aussi un sonar de coque, ainsi qu'une antenne "trempée".

Ce patrouilleur ASM, rapide, est annoncé comme une solution unique sur le marché, capable d'effectuer le travail d'une corvette bien plus lourde et onéreuse, ou d'un hélicoptère. Et s'il est d'abord destiné à la protection d'installations côtières, son autonomie supérieure à cinq jours est remarquable.  

Son équipage de 12 marins et ses moyens traditionnels de patrouille, qui comprennent senseurs aériens et  canon télé-opéré de 30mm, feront de lui un outil particulièrement polyvalent.