La start-up AERIX SYSTEMS dévoile officiellement le 22 avril son drone AXS-µ1, un produit dont les caractéristiques ne laissent aucun doute quant à sa finalité: les interventions tactiques militaires.
mercredi 23 avril 2025
Aerix Systems dévoile son nouveau drone d'intervention AXS-µ1
La start-up AERIX SYSTEMS dévoile officiellement le 22 avril son drone AXS-µ1, un produit dont les caractéristiques ne laissent aucun doute quant à sa finalité: les interventions tactiques militaires.
lundi 17 mars 2025
Airbus apporte son soutien au bombardier d'eau d'Hynaero
La division Defence & Space du groupe Airbus a annoncé son soutien technique au programme de bombardier d'eau amphibie Fregate-F100 de la société Hynaero. Un coup de pouce bienvenue au moment décisif où la start-up bordelaise entame d'importantes campagnes de levées de fonds.
Coup de pression sur la région bordelaise ?
Dans l'immédiat, Hynaero doit d'abord trouver les 15 millions d'euros qui lui permettront de vraiment débuter le développement de l'appareil (la phase de conception détaillée), dont le design a légèrement évolué à la suite des études de faisabilité. Un moteur sera aussi choisi prochainement. Les partenaires financiers sont là, et Hynaero dispose d'ailleurs de trois lettres d'intention pour des commandes. Les investisseurs seraient cependant dans l'attente d'un engagement ferme de l'Etat, alors que ce sont toujours les Canadiens de DHC, avec leur emblématique mais vieillissant Canadair, qui tiennent la corde à Paris comme à Bruxelles pour les nouveaux contrats de renouvellement de flotte(s).
L'objectif demeure de disposer d'un prototype en 2029, afin de lancer la commercialisation en 2031.
Une interview donnée dans le journal Sud Ouest ce dimanche nous apprend par ailleurs que la start up est fortement sollicitée par d'autres collectivités (Rochefort, Pau, Nîmes, Saint-Nazaire) pour l'implantation de son futur site, qui générera selon elle 500 emplois directs et 2 000 indirects. Elle attend donc un geste de la Région Nouvelle Aquitaine, qui a été, rappelons-le, la première à lui faire confiance (300 000 euros de subvention). Un petit coup de pression -qui vise surtout la métropole bordelaise a priori- que l'on tentera tout de même de désamorcer : les autres sites évoqués ne semblent disposer, ni de l'écosystème (notamment les sous traitants), ni, surtout, de la masse mobilisable de ressources humaines qualifiées pour faire vraiment le poids avec Bordeaux sur un projet d'une telle envergure.
Pour rappel, Hynaero dispose aujourd'hui d'un petit bureau à Mérignac, dans les locaux du "Cockpit" de Bordeaux Technowest.
mercredi 20 novembre 2024
Dark va mener une étude de simulation d'interception en orbite pour les Armées
Sur le blog: Dark achève la campagne de tirs de son moteur-fusée "Sheitan"
lundi 18 novembre 2024
The Exploration Compagny lève 150 millions d'euros pour financer sa capsule Nyx
lundi 4 novembre 2024
AndroMach et son projet d'avion spatial s'installeront à Bordeaux en 2025
Les centres d'essais, la pièce maîtresse du territoire Bordelais
A ce stade, il s'agit là d'un nouveau joli coup pour l'agglomération (avec encore le travail remarquable de Bordeaux Technowest et de l'agence Invest in Bordeaux) qui attire un projet que l'on pourrait qualifier "de rupture". Après Hynaéro (projet de "Canadair" français), The Exploration Company, HyprSpace ou encore Dark… ce ne sont pas les ambitions qui manquent.
Ce qui a convaincu AndroMach ? La proximité des sites disponibles pour mener des essais de propulsion: « Pour les essais opérationnels, propulsion et essais en vol, toutes les infrastructures sont disponibles sur le territoire », peut-on lire dans La Tribune. Outre la proximité, pratique, de l'océan, il faut dire en effet que l'ouest bordelais dispose d'un sacré héritage en matière de structures dédiées à la pyrotechnie.
vendredi 27 septembre 2024
Hynaero célèbre son premier anniversaire et trouve des partenaires de poids
Hynaero fête le premier anniversaire de sa création et profite du salon AD2S à Mérignac pour annoncer de nouveaux partenariats qui lui serviront dans le développement de son programme d'avion bombardier d'eau européen.
jeudi 20 juin 2024
#Eurosatory2024 - Aerix Systems remporte le challenge start-up du GICAT
vendredi 1 mars 2024
A Mérignac, le droniste Aerix Systems lève 1,6 million d'euros
mercredi 28 février 2024
Etienne Lacroix Group acquiert le droniste bordelais Milton
Ci-dessus: un drone VTOL de Milton - source: Milton
Le groupe Etienne Lacroix ne fait pas partie des entreprises les plus connues de la BITD, mais elle n'en est pas moins une des plus importantes, fournissant par exemple les systèmes de leurrage des véhicules militaires français (et internationaux, dont quelques prestigieux clients). Nous parlons ici de leurres, mais aussi de fumigènes.
Lacroix, dont le chiffre d'affaires progresse (150M€ en 2023), procède donc au rachat du droniste Milton, installée à Mérignac depuis sa création par un ancien membre des forces spéciales en 2017 (3M€ de CA en 2023) au sein de l'incubateur Bordeaux Technowest.
Ce rachat, qui vise à diversifier les activités du groupe, permettra à Lacroix de pouvoir intégrer des solutions pyrotechniques sur des plateformes aux capacités importantes, certaines éprouvées (par le COS), et d'autres en développement (dans le cadre du soutien à l'Ukraine).
Les activités possibles ne concernent pas que la défense, puisqu'il y a également dans le portefeuille du groupe le domaine du spectacle, et de la sécurité, avec par exemple, les déclenchements d'avalanche.
vendredi 19 janvier 2024
Sylphaero récompensée au Forum économique mondial de Davos
La toute jeune start up bordelaise Sylphaero, qui entend révolutionner la motorisation électrique dans l'aviation à réaction, fait partie des vainqueurs du Sustainable Aviation Challenge au Forum Economique Mondial de Davos. Ce prix récompense au plan mondial les innovations qui permettront d'accélèrer la décarbonation de l'aviation.
Ci-dessus: vue d'artiste - ©SylphaeroL'aviation représente selon les méthodes de calculs entre 2% et 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Si peu… et pourtant déjà trop dans ce contexte climatique dégradé. Mais des entreprises, petites ou grandes, tout autour du globe travaillent désormais très activement sur les solutions qui permettront la décarbonation du secteur aéronautique.
Tout autour du monde, et notamment en France. Sylphaero (dont le nom fait référence à une forme de foudre générant du plasma) en fait partie, avec une technologie de rupture qui permettra non seulement d'électrifier des designs de réacteur existants, tout en améliorant largement leurs performances.
vendredi 22 décembre 2023
Hynaéro va s'implanter sur l'aéroport de Bordeaux-Mérignac
La jeune entreprise Hynaéro, porteuse d'un projet d'avion bombardier d'eau européen, a signé avec l'aéroport de Bordeaux-Mérignac un partenariat visant à préparer l'implantation de la société en bord de pistes.
Ci-dessus: vie d'artiste du Frégate-F100 - Hynaéro.
On connaissait le potentiel de l'aéroport international bordelais à devenir un "port spatial", avec la présence déjà, de Novespace et de son Airbus "ZéroG", ainsi que la venue en 2024 de la très ambitieuse Dark comptant développer un microlanceur aérolargué… mais c'est un autre type d'aventure qui pourrait également bientôt décoller de Mérignac.
Sur le blog: Un nouveau projet de micro-lanceur à Bordeaux, avec Dark
mercredi 13 décembre 2023
[France 2030] Le spatial français est en ordre de bataille
Le secteur spatial fait partie de ces rares milieux où l'on s'offre encore le luxe de tout faire pour garder des rapports cordiaux entre acteurs (Etats, Agences, grands groupes, start-up, labo…), du dirigeant à l'ingénieur, jusqu'au chercheur. Un constat qui n'est jamais aussi vrai que dans la sphère européenne, ou l'Agence spatiale européenne fait tout ce qu'elle peut pour maintenir les liens. C'est ainsi qu'un sommet comme celui de Séville en novembre dernier, qui sifflait pourtant le départ de la mise en concurrence des acteurs français, allemands et -surtout- italiens (sortie de Vega du catalogue Arianespace), et de facto la fin de l'union sacrée, fut considéré comme un "succès" puisque les membres se sont accordés sur leur(s) désaccord(s).
Mais comme le rappelle souvent l'illustre Isabelle Sourbès-Verger, l'Europe stratégique du spatial n'existe que par la collaboration. Il s'agit de son ADN, à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. Un accord, même mauvais, reste un accord, et donc un succès. Il y a ceci dit, encore une chance que de la désunion naisse une émulation économique et industrielle qui in fine, profitera à l'Europe. C'est en tout cas ce sur quoi table aujourd'hui l'ESA: une vraie "révolution copernicienne".
Le secteur spatial fait partie de ces rares milieux où l'on s'offre encore le luxe de tout faire pour garder des rapports cordiaux (oui je me répète). Mais ça, c'était donc jusqu'à maintenant. Cela fait des mois, peut-être même deux ou trois ans, que les dirigeants d'entreprises françaises ne sont plus dupes, et qu'ils annoncent les volontés allemandes et italiennes de faire cavalier seul, attirées par des perspectives de marché que l'on annonce gargantuesques (cela reste à préciser). En réalité la volonté de contester le leadership industriel français, avec en premier lieu Ariane.
C'est une vraie rupture, les tabous semblent avoir sauté, et il sera très intéressant de voir comment nos compétiteurs européens, dont le pouvoir est nettement moins centralisé rappelons le, pourront répondre à cette mise en ordre de bataille. Les Italiens ont de grandes ambitions, mais moins de ressources. Ils sont surtout englués dans de graves difficultés techniques, avec assez de fierté pour repousser les propositions d'aide française (Avio vs Ariane Group/Maïa Space), si l'on en croît les déclarations du DG de Safran Olivier Andriès. Les Allemands eux, visent avant tout la rentabilité, et leurs entreprises -dans les lanceurs- ne se sont pas vues signer de chèque en blanc. Elles devront prouver, ou disparaitre.
Ce qui nous ramène à France 2030, un plan d'investissement très bien reçu par l'industrie nationale dans son ensemble, et qui doit pousser au développement de solutions de rupture. La plan consacrera en tout 1,5 milliards d'euros au spatial. C'est à la fois beaucoup, et bien peu. Nous sommes loin des chiffres nécessaires au développement de programmes stratégiques (une petite station spatiale couterait aujourd'hui 10 milliards selon le Directeur du CNES), mais premièrement, ce n'est pas le but, et deuxièmement, ces dizaines de millions d'euros que peuvent tenter de toucher chaque start-up demeurent un formidable marchepied avant d'aborder le marché. Dans la bataille qui s'annonce, France 2030 constitue donc un atout non négligeable. Après deux ans, 163 millions d'euros ont été distribués à 340 projets dans le secteur spatial, lanceurs et satellites compris.
Avec HyPrSpace et The Exploration Company, Bordeaux en profite très largement
Sur le blog: HyPrSpace testera bientôt son moteur "Terminator" à Bordeaux
Lire sur le blog: The Exploration Company remporte un premier contrat historique
vendredi 20 octobre 2023
Premier salon Bordeaux Défense Aéronautique sur la base aérienne 106
Mercredi 18 octobre s'est déroulé sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac le premier salon BDA: Bordeaux Défense Aéronautique. Plus de 600 personnes, professionnels ou scolaires, jeunes et moins jeunes, étaient réunis afin de fédérer l'écosystème ASD territorial.
Images: communication de la BA 106 et du CTAAE.
On termine à Bordeaux un marathon événementiel débuté en septembre et qui aura vu se dérouler un nombre assez important de manifestations touchant à l'aéronautique (drones compris), à l'espace, et à la Défense (ce n'est d'ailleurs pas tout à fait fini, puisque vous pourrez aborder quelques sujets géopolitiques ou sociétaux aux Tribunes de la Presse du 15 au 18 novembre).
Mercredi 18 octobre se tenait donc sur la base aérienne 106 la première édition du salon "Bordeaux Défense Aéronautique". Près de 650 entrepreneurs, élèves ou membres du ministère des Armées étaient attendus pour cet événement coorganisé par l’armée de l’Air et de l’Espace et le secrétariat général pour l’administration (SGA), dont l'objectif est de fédérer les multiples acteurs de l’aéronautique en Nouvelle-Aquitaine. L'institution entend ainsi montrer son soutien aux PME et start up tout en immergeant les visiteurs dans l'atmosphère d'une enceinte militaire.
Fait remarquable, sous ses airs de mini salon professionnel -à taille humaine pourrait on dire, mais tout de même 280 entreprises représentées- le salon BDA laissait une large part de lumière à la jeunesse, un bon tiers des personnes présentes sur la base 106 ce jour là étant constitué de collégiens, lycéens, et étudiants (écoles d'ingénieurs).
C'est la colonel Nathalie Picot (commandant de la base aérienne 106), accompagnée du général Michel Rouat (commandant en second du commandement territorial de l’armée de l’Air et de l’Espace - CTAAE), qui a accueilli exposants et visiteurs, en plus de quelques personnalités comme Mme Geneviève Darrieussecq, ministre (2012-2017), députée des Landes et membre de la commission de la défense nationale et des forces armées, M. Eric Giraud (directeur général d’Aerospace Valley), ou encore M. Eric Pouillat, député de la 6ème circonscription de la Gironde.
Sur le salon nous pouvions donc voir et interroger des opérationnels de la DGA essais en vol (avec la présence du superbe Mirage 2000 banc d'essais Rafale venu de Cazaux), de l'escadron 1/67 "Pyrénées" (avec un Caracal, de Cazaux également), de la 33ème escadre de renseignement (sur drones Reaper) venue de Cognac, le Commandement de l'Espace, ou encore les locaux de l'EAAO, formidable escadre aérienne d'appui aux opérations.
🚀Revivez la table ronde captivante avec notre PDG, @DamienEngemann, lors de la 3e édition du Sommet Aéronautique et Spatial organisé par @BxMetro et @LaTribuneBdx. 🛰️
— SYLPHAERO (@sylphaero) October 20, 2023
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