vendredi 25 juillet 2025
Futur avion espion français, le Falcon Archange déploie enfin ses ailes
mercredi 25 juin 2025
L'armée de l'Air et de l'Espace abat plusieurs ballons stratosphériques
Bientôt deux ans et demi après les événements des ballons chinois aux Etats-Unis, la France annonce avoir procédé à des tests d'interception de ce type d'aéronef dans la "très haute altitude" (THA). Ces démonstrations réalisées depuis la base de Cazaux interviennent quelques jours à peine après la présentation de la nouvelle stratégie pour la THA de l'armée de l'Air et de l'Espace.
Images : ministère des Armées.
Conformément aux annonces des derniers jours, la France a bien procédé en ce mois de juin 2025 à plusieurs tirs de missiles contre des ballons stratosphériques évoluant dans la fameuse THA, soit à une altitude équivalente ou supérieure à 20 km. Plus qu'une démonstration technique, un véritable acte de signalement stratégique.
C'est le ministre des Armées Sébastien Lecornu qui l'a annoncé mardi 24 juin, sur les réseaux sociaux, vidéo à l'appui :
" Des Rafale et Mirage 2000 ont réalisé avec succès les premiers tirs de missiles MICA vers des ballons stratosphériques opérant à très haute altitude (THA) fournis par le CNES.
Des tirs d’essai repoussant les contraintes technologiques qui s’exercent sur l’avion, son pilote et son armement au-delà de 20 kilomètre d’altitude. Première étape franchie sur le volet interception de la stratégie de nos armées pour la THA, qui devient un espace de conflictualité. Félicitations à nos aviateurs et aux équipes DGA mobilisées pour ce succès."
mercredi 4 juin 2025
mercredi 21 mai 2025
Les splendides images de l'exercice Athena 2025 au Pyla
vendredi 11 avril 2025
L'écosystème bordelais se prépare t-il a accueillir le Global Eye de Saab ?
En regrettant publiquement l'installation d'un concurrent à Bordeaux, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a attiré l'attention sur un dossier très stratégique, qui fait dernièrement l'objet d'un flot croissant de rumeurs. Ce dossier, c'est le remplacement des AWACS de l'armée de l'Air et de l'Espace.
Image ci-dessus: l'avion d'alerte avancée GlobalEye - Saab.
Résumons notre affaire. Auditionné ce mercredi 9 avril en Commission Défense de l'Assemblée Nationale, au sujet de l’Europe de la défense et des coopérations européennes, le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, a répondu de la sorte à une question sur le possible choix par l'armée de l'Air et de l'Espace de la solution GlobalEye de Saab sur appareil Bombardier canadien:
« Ça m’embêterait quand même que mon concurrent canadien, même si j’ai beaucoup de respect pour mes concurrents, rentre dans le domaine de la défense. En plus, si j’ai bien compris, il vient s’installer dans la région bordelaise où je me mobilise dans un contexte difficile, sur les droits de douane avec les Falcon ».
(…)
« Cela m’embêterait que Saab, qui n’est pas une société particulièrement française mais que j’apprécie, vienne faire du travail sur un Bombardier. Je pense qu’il serait beaucoup plus intelligent de faire travailler les gens qui travaillent déjà sur les Falcon en région Aquitaine et ailleurs plutôt que de travailler sur un avion canadien ».
Pour être plus précis, il s'agit de mentionner qu'Eric Trappier répondait ici à la question de madame Marie Recalde, Députée (PS) de la 6ème circonscription, de la Gironde, la même qui héberge le très stratégique aéroparc bordelais (Mérignac, Saint-Médard, Martignas…), un des poumons de la BITD nationale (armée de l'Air, ArianeGroup, Thales, Safran, Dassault Aviation, Sabena… sans parler des PME). Madame Recalde faisant allusion a des "rumeurs" selon lesquelles l'armée de l'Air et de l'Espace aurait d'ores et déjà choisi le GlobalEye de Saab , un système d'alerte avancée intégré sur un Global 6000 du canadien Bombardier, pour le remplacement de sa flotte d'AWACS quasiment en fin de vie.
Et effectivement, c'est plus qu'une rumeur qui circule à Bordeaux. Plusieurs postes de professionnels sur Linkedin nous prouvent que des rencontres ont effectivement eu lieu, dans le cadre notamment d'une tournée nationale des officiels (Etat & industrie) suédois à Bordeaux… mais pas qu'à Bordeaux. Rien de très confidentiel ici, il y avait même foule.
Le remplacement des AWACS pas encore acté
Nous n'allons donc pas faire de mystère, il y a en effet de fortes chance que Saab emporte la mise sur le dossier de futurs avions d'alerte avancée, tant les solutions sont limitées sur le marché. Le Boeing E-7 Wedgetail est américain, cher, et ne fait pas l'unanimité chez ses acquéreurs. Saab, qui a le mérite d'être européen (mais pas ITAR Free) multiplie les gestes de bienséance vis à vis des forces françaises. Et réciproquement…. sur plusieurs dossiers.
Ajoutons même qu'à haut niveau politique, les relations sont au beau fixe depuis la visite très médiatisée d'Emmanuel Macron à Stockholm en janvier 2024, qui donna lieu à un renforcement des liens stratégiques entre les deux pays.
Pour les Suédois et leur GlobalEye, doter les principales forces aériennes du continent -qui plus est porteuses de dissuasion nucléaire- serait une victoire de prestige absolument sans précédent.
Côté français, outre le fait de se procurer une solution moderne, éprouvée, agile, et surtout disponible maintenant, ce serait également montrer un signe encourageant au reste de l'Europe, dans un contexte nouveau de coopération.
Car la solution française, elle, n'existe pas. Ou du moins, il y avait deux possibilités : équiper un Falcon avec le système de Saab, ce que je suggérais au sortir de l'édition 2023 du salon du Bourget, ou repartir de zéro au sein de la BITD française avec une solution complète (Dassault, Thales, etc.). Dans les deux cas de figure, la note s'avère salée, les temps de développement allongés, et la volonté de mainmise des industriels français visiblement trop ferme du point de vue de l'Etat pour faire avancer le dossier. D'autant plus que l'argument du 100% français reste difficilement tenable dans notre cas, la gamme Falcon étant dépendante de plusieurs fournisseurs étrangers, notamment pour ses moteurs.
Une chose, enfin, est à ce jour certaine. Rien n'est acté, même si les négociations existent bel et bien entre la France et la Suède. Le dossier, qui aurait normalement dû être traité pour l'après 2030, est aujourd'hui susceptible de se décanter rapidement. Les acteurs directement concernés ne souhaitant pas communiquer sur ce sujet, il faudra néanmoins se contenter des rumeurs… ou de gestes de mécontentement.
mercredi 12 mars 2025
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mercredi 1 janvier 2025
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mercredi 9 octobre 2024
Rafale F5, drone de combat furtif, SAMP-T NG... un mardi qui fera date
La maîtrise du ciel est vitale et se joue dans les airs comme au sol.
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) October 8, 2024
Étape importante franchie ce matin sur le site de Biascarosse de la @DGA : succès du premier tir d’essai du missile Aster 30 B1 Nouvelle technologie.
L’Aster 30 B1 NT équipera les systèmes de défense sol-air… pic.twitter.com/c9nIGamOHw
mercredi 25 septembre 2024
Le salon AD2S marque le grand retour du sujet MCO à Mérignac
Allez, retour aux premiers amours, le MCO. Mais à l'époque -où je suivais régulièrement la problématique- la haute intensité c'était encore un avertissement. Aujourd'hui c'est à nos portes. #AD2S pic.twitter.com/Mcz2KmSZKK
— Thomas Schumacher (@PaxAquitania) September 25, 2024