vendredi 25 juillet 2025
Futur avion espion français, le Falcon Archange déploie enfin ses ailes
vendredi 6 juin 2025
Premiers éléments sur la production du Rafale hors de France
Pour la première fois, des éléments du chasseur Rafale vont être produits hors de France. Et plus précisément en Inde, dans le cadre du partenariat stratégique qui unit les deux pays et leurs industriels. C'est en effet ce qu'ont annoncé Dassault Aviation et Tata Advanced Systems ce 5 juin.
Ci-dessus: un Rafale dans l'usine de Mérignac (33) - Dassault Aviation
mercredi 23 avril 2025
Aerix Systems dévoile son nouveau drone d'intervention AXS-µ1
La start-up AERIX SYSTEMS dévoile officiellement le 22 avril son drone AXS-µ1, un produit dont les caractéristiques ne laissent aucun doute quant à sa finalité: les interventions tactiques militaires.
vendredi 11 avril 2025
L'écosystème bordelais se prépare t-il a accueillir le Global Eye de Saab ?
En regrettant publiquement l'installation d'un concurrent à Bordeaux, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a attiré l'attention sur un dossier très stratégique, qui fait dernièrement l'objet d'un flot croissant de rumeurs. Ce dossier, c'est le remplacement des AWACS de l'armée de l'Air et de l'Espace.
Image ci-dessus: l'avion d'alerte avancée GlobalEye - Saab.
Résumons notre affaire. Auditionné ce mercredi 9 avril en Commission Défense de l'Assemblée Nationale, au sujet de l’Europe de la défense et des coopérations européennes, le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, a répondu de la sorte à une question sur le possible choix par l'armée de l'Air et de l'Espace de la solution GlobalEye de Saab sur appareil Bombardier canadien:
« Ça m’embêterait quand même que mon concurrent canadien, même si j’ai beaucoup de respect pour mes concurrents, rentre dans le domaine de la défense. En plus, si j’ai bien compris, il vient s’installer dans la région bordelaise où je me mobilise dans un contexte difficile, sur les droits de douane avec les Falcon ».
(…)
« Cela m’embêterait que Saab, qui n’est pas une société particulièrement française mais que j’apprécie, vienne faire du travail sur un Bombardier. Je pense qu’il serait beaucoup plus intelligent de faire travailler les gens qui travaillent déjà sur les Falcon en région Aquitaine et ailleurs plutôt que de travailler sur un avion canadien ».
Pour être plus précis, il s'agit de mentionner qu'Eric Trappier répondait ici à la question de madame Marie Recalde, Députée (PS) de la 6ème circonscription, de la Gironde, la même qui héberge le très stratégique aéroparc bordelais (Mérignac, Saint-Médard, Martignas…), un des poumons de la BITD nationale (armée de l'Air, ArianeGroup, Thales, Safran, Dassault Aviation, Sabena… sans parler des PME). Madame Recalde faisant allusion a des "rumeurs" selon lesquelles l'armée de l'Air et de l'Espace aurait d'ores et déjà choisi le GlobalEye de Saab , un système d'alerte avancée intégré sur un Global 6000 du canadien Bombardier, pour le remplacement de sa flotte d'AWACS quasiment en fin de vie.
Et effectivement, c'est plus qu'une rumeur qui circule à Bordeaux. Plusieurs postes de professionnels sur Linkedin nous prouvent que des rencontres ont effectivement eu lieu, dans le cadre notamment d'une tournée nationale des officiels (Etat & industrie) suédois à Bordeaux… mais pas qu'à Bordeaux. Rien de très confidentiel ici, il y avait même foule.
Le remplacement des AWACS pas encore acté
Nous n'allons donc pas faire de mystère, il y a en effet de fortes chance que Saab emporte la mise sur le dossier de futurs avions d'alerte avancée, tant les solutions sont limitées sur le marché. Le Boeing E-7 Wedgetail est américain, cher, et ne fait pas l'unanimité chez ses acquéreurs. Saab, qui a le mérite d'être européen (mais pas ITAR Free) multiplie les gestes de bienséance vis à vis des forces françaises. Et réciproquement…. sur plusieurs dossiers.
Ajoutons même qu'à haut niveau politique, les relations sont au beau fixe depuis la visite très médiatisée d'Emmanuel Macron à Stockholm en janvier 2024, qui donna lieu à un renforcement des liens stratégiques entre les deux pays.
Pour les Suédois et leur GlobalEye, doter les principales forces aériennes du continent -qui plus est porteuses de dissuasion nucléaire- serait une victoire de prestige absolument sans précédent.
Côté français, outre le fait de se procurer une solution moderne, éprouvée, agile, et surtout disponible maintenant, ce serait également montrer un signe encourageant au reste de l'Europe, dans un contexte nouveau de coopération.
Car la solution française, elle, n'existe pas. Ou du moins, il y avait deux possibilités : équiper un Falcon avec le système de Saab, ce que je suggérais au sortir de l'édition 2023 du salon du Bourget, ou repartir de zéro au sein de la BITD française avec une solution complète (Dassault, Thales, etc.). Dans les deux cas de figure, la note s'avère salée, les temps de développement allongés, et la volonté de mainmise des industriels français visiblement trop ferme du point de vue de l'Etat pour faire avancer le dossier. D'autant plus que l'argument du 100% français reste difficilement tenable dans notre cas, la gamme Falcon étant dépendante de plusieurs fournisseurs étrangers, notamment pour ses moteurs.
Une chose, enfin, est à ce jour certaine. Rien n'est acté, même si les négociations existent bel et bien entre la France et la Suède. Le dossier, qui aurait normalement dû être traité pour l'après 2030, est aujourd'hui susceptible de se décanter rapidement. Les acteurs directement concernés ne souhaitant pas communiquer sur ce sujet, il faudra néanmoins se contenter des rumeurs… ou de gestes de mécontentement.
vendredi 21 mars 2025
lundi 17 mars 2025
Airbus apporte son soutien au bombardier d'eau d'Hynaero
La division Defence & Space du groupe Airbus a annoncé son soutien technique au programme de bombardier d'eau amphibie Fregate-F100 de la société Hynaero. Un coup de pouce bienvenue au moment décisif où la start-up bordelaise entame d'importantes campagnes de levées de fonds.
Coup de pression sur la région bordelaise ?
Dans l'immédiat, Hynaero doit d'abord trouver les 15 millions d'euros qui lui permettront de vraiment débuter le développement de l'appareil (la phase de conception détaillée), dont le design a légèrement évolué à la suite des études de faisabilité. Un moteur sera aussi choisi prochainement. Les partenaires financiers sont là, et Hynaero dispose d'ailleurs de trois lettres d'intention pour des commandes. Les investisseurs seraient cependant dans l'attente d'un engagement ferme de l'Etat, alors que ce sont toujours les Canadiens de DHC, avec leur emblématique mais vieillissant Canadair, qui tiennent la corde à Paris comme à Bruxelles pour les nouveaux contrats de renouvellement de flotte(s).
L'objectif demeure de disposer d'un prototype en 2029, afin de lancer la commercialisation en 2031.
Une interview donnée dans le journal Sud Ouest ce dimanche nous apprend par ailleurs que la start up est fortement sollicitée par d'autres collectivités (Rochefort, Pau, Nîmes, Saint-Nazaire) pour l'implantation de son futur site, qui générera selon elle 500 emplois directs et 2 000 indirects. Elle attend donc un geste de la Région Nouvelle Aquitaine, qui a été, rappelons-le, la première à lui faire confiance (300 000 euros de subvention). Un petit coup de pression -qui vise surtout la métropole bordelaise a priori- que l'on tentera tout de même de désamorcer : les autres sites évoqués ne semblent disposer, ni de l'écosystème (notamment les sous traitants), ni, surtout, de la masse mobilisable de ressources humaines qualifiées pour faire vraiment le poids avec Bordeaux sur un projet d'une telle envergure.
Pour rappel, Hynaero dispose aujourd'hui d'un petit bureau à Mérignac, dans les locaux du "Cockpit" de Bordeaux Technowest.
vendredi 7 février 2025
Le premier Falcon Albatros de la Marine a volé à Mérignac
mercredi 20 novembre 2024
Dark va mener une étude de simulation d'interception en orbite pour les Armées
Sur le blog: Dark achève la campagne de tirs de son moteur-fusée "Sheitan"
lundi 18 novembre 2024
The Exploration Compagny lève 150 millions d'euros pour financer sa capsule Nyx
lundi 4 novembre 2024
AndroMach et son projet d'avion spatial s'installeront à Bordeaux en 2025
Les centres d'essais, la pièce maîtresse du territoire Bordelais
A ce stade, il s'agit là d'un nouveau joli coup pour l'agglomération (avec encore le travail remarquable de Bordeaux Technowest et de l'agence Invest in Bordeaux) qui attire un projet que l'on pourrait qualifier "de rupture". Après Hynaéro (projet de "Canadair" français), The Exploration Company, HyprSpace ou encore Dark… ce ne sont pas les ambitions qui manquent.
Ce qui a convaincu AndroMach ? La proximité des sites disponibles pour mener des essais de propulsion: « Pour les essais opérationnels, propulsion et essais en vol, toutes les infrastructures sont disponibles sur le territoire », peut-on lire dans La Tribune. Outre la proximité, pratique, de l'océan, il faut dire en effet que l'ouest bordelais dispose d'un sacré héritage en matière de structures dédiées à la pyrotechnie.
lundi 30 septembre 2024
Asman Technology présente sa solution de services ISR sur P.68 Observer
vendredi 27 septembre 2024
Hynaero célèbre son premier anniversaire et trouve des partenaires de poids
Hynaero fête le premier anniversaire de sa création et profite du salon AD2S à Mérignac pour annoncer de nouveaux partenariats qui lui serviront dans le développement de son programme d'avion bombardier d'eau européen.
mercredi 25 septembre 2024
Le salon AD2S marque le grand retour du sujet MCO à Mérignac
Allez, retour aux premiers amours, le MCO. Mais à l'époque -où je suivais régulièrement la problématique- la haute intensité c'était encore un avertissement. Aujourd'hui c'est à nos portes. #AD2S pic.twitter.com/Mcz2KmSZKK
— Thomas Schumacher (@PaxAquitania) September 25, 2024
jeudi 20 juin 2024
#Eurosatory2024 - Aerix Systems remporte le challenge start-up du GICAT
vendredi 14 juin 2024
Eos Technologie: des drones et munitions rodeuses qui vont plus vite, et plus loin
Études en cours entre Turgis & Gaillard et EOS Technologie pour l'emport de 2 à 4 munitions télèoperées Veloce sous le drone Aarok : drone mère qui apporte de l'allonge aux drones filles, station relais coms, diversification des charges emportées...
— FdeStV (@Marsattaqueblog) June 11, 2024
A suivre sur Mars Attaque pic.twitter.com/Nt6jNM3cvY
lundi 3 juin 2024
Photonis (Exosens) entre en bourse, et pèse désormais un milliard
Exosens, mieux connue sous le nom de Photonis, s'apprête à entrer en bourse, quatre ans après le psychodrame qui avait failli finir en rachat américain. Cette opération va permettre au spécialiste français des capteurs de haute technologie pour la défense et le nucléaire d'être valorisé à plus d'un milliard d'euros. Un bon signal pour tout le secteur.
mercredi 29 mai 2024
La base aérienne 204 de Mérignac a été rebaptisée au nom de Caroline Aigle
Communiqué du Ministère des Armées:
Baptiser une base aérienne, c’est l’inscrire dans l’Histoire. Le nom et l’audace de la commandant Caroline Aigle sera désormais associé à la base aérienne 204 à l'heure où l’armée de l’Air et de l’Espace célèbre ses 90 ans cette année.
Figure féminine emblématique de l’histoire de l’armée de l’Air et de l’Espace, Caroline Aigle a ouvert la voie à des générations de femmes.
Née le 12 septembre 1974 à Montauban, elle rejoint à quatorze ans le lycée militaire de SaintCyr-l’École. Elle effectue ensuite sa préparation aux grandes écoles scientifiques au Prytanée national militaire de La Flèche. À l'issue de ses études à Polytechnique, elle rejoint l'armée de l'Air et débute sa formation au pilotage en ralliant la « division des vols » de l’Ecole de l’Air.
Le 28 mai 1999, Caroline Aigle est brevetée pilote de chasse sur Alpha Jet sur la base aérienne 705 de Tours. Elle est alors la première femme pilote de chasse à être affectée au sein d'un escadron de combat de l'armée de l'Air. En 2000, elle intègre la base aérienne 115 d'Orange et effectue sa formation sur Mirage 2000. Cette même année, elle est affectée sur Mirage 2000-5 à l'escadron de chasse 2/2 « Côte-d'Or » stationné sur la base aérienne 102 de Dijon. Elle devient ensuite commandant d'escadrille de cette unité à partir de 2005 et se fait connaitre sous le surnom de « Moineau ».
Sportive accomplie, Caroline Aigle est aussi championne de France militaire de triathlon 1997, et vice-championne du monde militaire de triathlon par équipe 1999. Elle pratique également une autre de ses passions, la chute libre et le parachutisme. Caroline Aigle rêve de devenir spationaute et est alors sur le point d'être sélectionnée par l'agence spatiale européenne.
Elle sert la France aux commandes des Mirages 2000-5 jusqu’à ce que les médecins lui diagnostiquent un cancer. Elle décède en avril 2007.
Caroline Aigle, est le symbole de l'excellence et de l’audace, de l'engagement et de l'abnégation. Autant de valeurs qui unissent les Aviateurs.
vendredi 24 mai 2024
Vaisseau européen - Thales et The Exploration Company choisis par l'ESA
- un géant, Thales Alenia Space, historique et binational (franco-italien);
- une start up estampillée "new space", elle aussi binationale (The Exploration Company est franco-allemande, installée à Munich et Bordeaux) dont la progression et l'ambition sont à récompensées;
- et des sociétés plus spécialisées dans le lancement, une française (Ariane), une allemande (RFA), entre lesquelles on ne tranche pas, et qui sont poliment renvoyées à leur cœur de métier. Se posera bien entendu la question de l'état d'avancement technique -et financier- de ces deux projets, qui rappelons le ne sont pas encore morts.