Le Canada avance sur la piste qui l’amènera à choisir son nouveau chasseur. Dassault Aviation, Eurofighter, SAAB, Lockheed Martin et Boeing ont été sélectionnés par les autorités canadiennes dans le cadre du contrat de remplacement des CF-18. Le dossier du Rafale va donc être officiellement étudié par Ottawa. Avec le dossier belge, que nous allons justement évoquer, c'est l'autre pari de la team Rafale.
Après la Belgique plus tôt dans le mois, c'est au Canada que les habituels avionneurs militaires occidentaux Dassault Aviation, Eurofighter, SAAB, Lockheed Martin et Boeing ont déposé leur dossier de candidature le 9 février.
Pour rappel (nous n'avons plus évoqué le dossier canadien depuis un bon moment en effet), le Canada lance un appel d'offres afin de remplacer ses CF-18 par 88 appareils à partir de 2025.
Les offres finales seront soumises dans un an, avec un contrat de 10 à 12 milliards d'euros à la clé. Le vainqueur sera désigné en 2021 ou 2022.
Dassault est toujours apparu comme un challenger dans ce dossier, car placer un avion français sur les terres nord-américaines relèverait du miracle. Cependant, le F-35 fait face à de nombreux opposants sérieux au Canada, et Boeing (qui propose le F-18), qui semblait se démarquer, est en plein litige avec Ottawa, un litige dont les conséquences pourraient s'avérer désastreuses.
En attendant... les canadiens adoptent une solution intermédiaire en remplaçant leurs chasseurs hors d’âge par les mêmes appareils venus des forces aériennes australiennes.
Des Rafale Marine pour la .... Belgique ?!
Retour en Europe avec une rumeur pour le moins étonnante. Defense News révélait cette semaine qu'un parlementaire français (il s'agirait du député LREM Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la Défense nationale à l’Assemblée Nationale) aurait affirmé que dans l'offre française proposée à la Belgique pour le renouvellement de sa composante chasse, cette dernière s’intéresserait au Rafale... Marine !
Un intérêt bien curieux quand on sait que la Belgique n'a pas de porte-avions, et n'aspire pas à en avoir.
Une douzaine de Rafale M viendrait permettre à Bruxelles d’acquérir des capacités aéronavales. Mais pour quel porte-avions me direz-vous ?! Eh bien, le Charles de Gaulle, qui deviendrait de facto le premier porte-avions "européen".
Autant l'idée (si elle existe bien) est audacieuse, autant elle semble irréalisable. D'une part car la Belgique ne dispose pas de ressources/compétences pour développer une telle capacité... il lui faudrait en effet partir de zéro dans un domaine complexe s'il en est.
D'autre part, car outre l'outil militaire, le porte-avions est un levier politique par nature difficile à "partager". En terme de souveraineté, cela n'a pas grand sens.
Mais après tout, pourquoi pas ?
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