mercredi 18 avril 2018

A Mont-de-Marsan, l'Armée de l'air signe un partenariat sur la cybersécurité


Une convention a été signée lundi 16 avril à Mont-de-Marsan, entre l’Armée de l’air, l’agglomération montoise, et l’Université de Pau et des pays de l'Adour. Un master cybersécurité doit être créé à l’IUT.

Ci-dessus: la BA118 de Mont-de-Marsan est l'un des plus "opérationnelle" de France. Mais outre ses escadrons de chasse, de nombreuses expérimentations y sont menées par l'Armée de l'air.


Dans le cadre d'un projet Smart Base, la BA 118 de Mont-de-Marsan, qui accueille notamment le CEAM et son Air Warfare Center, a vu la signature d'une convention de partenariat ce 16 avril, entre l'Armée de l'air, la ville de Mont-de-Marsan et l'Université de Pau et des pays de l'Adour. Il s'agit notamment de développer un "pôle de ressources régional dédié à la cybersécurité".


La cybersécurité est un enjeu crucial, tant pour les armées, qu'à l'échelle nationale avec les cercles économiques et institutionnels. Sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, qui héberge d'ailleurs l’Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense (ESIOC), on cherche à mutualiser les compétences et les innovations des mondes civils et militaires (c'est bien tout l'intérêt des "smart bases".

Le but recherché, c'est la création d'un centre de ressources régionale dédié à la cybersécurité, plutôt hors de l'enceinte militaire cette fois, et un ruissellement sur l'écosystème économique local, souvent vulnérable à ces nouvelles menaces.

Mais avant cela, l'effort est porté sur la formation des étudiants, à qui s'offriront des carrières dans le militaire comme dans le civil.

Preuve de l'importance de ce projet, la Secrétaire d'Etat auprès de la ministre des armées (mais également ex-maire de Mont-de-Marsan), Geneviève Darrieussecq était présente lundi sur la BA 118. 

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