mardi 5 septembre 2017

#UED2017 Revoilà le drone NEURON !


En marge de l'Université d'été de la Défense qui s'ouvrait ce lundi 4 septembre à Toulon, la ministre des Armées, Mme Florence Parly, s’est vu présenter le démonstrateur de drone de combat furtif Neuron lors d'un visite de l’établissement Dassault Aviation à Istres.

Photos © Dassault Aviation – A. Daste


Accompagnée de M. Éric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation, et de M. Joël Barre, nouveau délégué général pour l’Armement (DGA), la Ministre de la Défense a pu suivre depuis la salle d’écoute, un vol du nEUROn. Puis après avoir assisté à l’atterrissage, ils se sont rendus auprès de l’avion dès son retour de vol, comme nous l'apprend le communiqué de l'avionneur. 

Cette présentation se déroulait dans un cadre bien particulier, celui de la reprise de ses campagnes d’essais du démonstrateur. Car en effet, nous avions quitté le NEURON en 2016 après une ultime série de tests effectués avec le groupe aéronaval du porte-avions Charles de Gaulle.


A l'heure où l'on parle de projets de drones européens, ou en bilatéral comme avec le FCAS franco-britannique, et que l'on avait un peu vite oublié le NEURON, on apprenait justement avant l'été que ce dernier allait repartir pour une campagne d'essais.
Une véritable aubaine pour Dassault et la DGA qui bénéficient grâce à ce démonstrateur d'un superbe outil permettant d'étudier la furtivité ou les systèmes de liaisons de données, un outil dont ils auraient bien tort de se passer ! Un avant-goût même, des systèmes d'armes que la France serait à même de produire après 2030.

Le communiqué de ce 4 septembre ne manque pas d'appuyer sur la réussite de ce programme réalisé avec la coopération de plusieurs pays européens (Italie, Espagne, Grèce, Suède) et vante d'ailleurs "la capacité de l’entreprise à gérer en coopération un programme à haute valeur technologique tout en maîtrisant les coûts et les délais." 

Un message pour l'avenir proche ? 



1 commentaire:

  1. L'autre message, c'est que la coopération a évité l'Allemagne. Et ce n'est pas un hasard, tant la capacité démontrée de cet état à tirer la couverture à lui (via des commandes en nombre contre du boulot, commandes réduites ensuite) et planter les programmes par isolationnisme ou incompétence (A380/A400M) pose problème. Tout ce qui fonctionne (trop) bien chez eux, ce sont les spécifications fumeuses.
    Jupiter ferait bien de redescendre sur terre et d'éviter une monumentale erreur. Comparer Rafale et Eurofighter et imaginer le désastre à la lumière du saut technologique à faire si l'Allemagne participe...

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