mercredi 31 octobre 2018

Airbus dévoile un peu de son A320néo de patrouille maritime


Il n'y a pas que chez Dassault que l'on pouvait voir de nouvelles maquettes sur le salon Euronaval la semaine dernière. Airbus Defence exhibait en effet une maquette de son A320néo "MPA", appareil qui pourrait à l'horizon 2030 constituer le cœur de la flotte européenne d'avions de patrouille maritime.

Illustrations: Airbus


Alors que le ministère des Armées confirme la modernisation des mythiques (et magnifiques) Atlantique II de la Marine Nationale, Airbus prépare son offre pour le programme européen de patrouille maritime, que Paris et Berlin ont annoncé en avril 2018 en signant une lettre d’intention, pour un lancement entre 2022 et 2025, et une mise en service après 2030, date de fin de vie de nos ATL2 et des P3 allemands.

Il s'agira donc de l'A320neo MPA (Maritime Patrol Aircraft), dont une maquette était exhibée sur le stand Airbus lors du salon Euronaval au Bourget du 23 au 26 octobre de s'imposer afin de conquérir un marché européen déjà bien occupé par les américains, mais également de s'ouvrir quelques perspectives à l'export.


La maquette et les images de démonstration montrent un A320neo MPA doté de toutes les caractéristiques d'un appareil de PATMAR moderne, avec notamment les équipements de détection radar et de guerre électronique, mais surtout des système d'armes anti-sous-marins et anti-surface variés allant du missile à la torpille, en passant par les mines. 

La force d'un liner comme l'A320neo, c'est bien entendu son rayon d'action de de 6 300 km. Cette solution est déjà un succès en réalité, comme le prouve Boeing avec son P8 Poséidon qui a déjà conquis des puissances maritimes de premier ordre comme le Royaume-Uni, l'Inde, l'Australie, et dans une moindre mesure la Norvège ou la Corée du sud.


Mais l'A320néo MPA se conçoit comme une partie d'un "système de systèmes" plus complexe (voir vidéo ci-dessus), qui comprendra dans le dispositif les navires bien entendu, mais aussi les satellites et drones, dont le Zephyr, un drone HAPS (High Altitude Pseudo-Satellite) à énergie solaire capable de rester en vol durant des mois, qui, développé chez Airbus, pourrait être l'une des stars dans le futur.
Bien entendu, l'Airbus MPA pourra s'intégrer au Système de combat aérien futur européen (SCAF/FCAS), prévu à ce jour pour être développé par Airbus et Dassault Aviation en franco/allemand.

A noter que Dassault Aviation compte lui aussi proposer un appareil de sa gamme Falcon pour le programme européen de surveillance maritime.

Toujours chez Airbus, on pouvait aussi voir à Euronaval une maquette du H160M "HIL" (hélicoptère interarmées léger) en version Marine Nationale. Lui arrivera vers 2028 au mieux.



vendredi 26 octobre 2018

F-35 & Big Data : épée de Damoclès pour la France et l’Europe ?




Le couperet est tombé. Malgré les offres généreuses, industriellement parlant, des britanniques et des français (hors appel d’offres pour ces derniers), la Belgique a choisi comme nouvel avion de combat le JSF F-35 de Lockheed Martin. Bruxelles ferme ainsi la porte au FCAS européen, livrant un peu plus le continent au très « vorace » programme américain.

Illustrations – Lockheed Martin


Gouffre financier, impasse technologique, concept stratégique erroné… le programme « Joint Strike Fighter » essuie les plâtres. Il représente pourtant une certaine idée du futur du combat aérien. Si le développement et le déploiement désormais bien engagé du F-35 rencontreront encore de nombreuses difficultés, il s’agit pour nous, observateurs français, de ne pas adopter systématiquement la posture de « F-35 bashing », mais plutôt d’envisager la 5ème génération d’avions de combat avec les enjeux qu’elle crée, et en premier lieu ses incroyables capacités de fusion de données. 

L’avionneur américain Lockheed Martin présente son appareil comme un multiplicateur de force, doté d’un haut niveau de furtivité, mais surtout d’un système de fusion de données faisant de chaque appareil un véritable nœud de C2, pour Command & Control. 

Conçu pour la guerre du XXIème siècle, à savoir l’« entrée en premier » sur un théâtre non permissif, le F-35 en tant que concept stratégique est devenu une réalité comme le prouvent les résultats de l’exercice RED FLAG 2017 durant lequel ces appareils auraient affiché un ratio de 20:1 face à des chasseurs de la génération précédente. 


Le réseau, force ou vulnérabilité pour les coalitions de demain ? 

La 5ème génération consacre l’ère des capteurs, où la donnée devient, plus que jamais dans l’histoire militaire, le facteur clé, le game changer. Mais un tel degré de connectivité, outre des censeurs multiples et ultra-performants, requiert des réseaux de communication robustes et incroyablement complexes. Le F-35 en est la preuve : chaque avion est défini comme un nœud participant à un réseau reliant entre eux non seulement tous les avions d’une même patrouille, mais également tous les appareils d’un même dispositif. Un « mini C2 » en somme, diffusé au sein du cloud de l’opération. 

Mais avec qui le F-35 peut-il communiquer ? Et que communique-t-il ? Le F-35 cohabite dans les forces américaines avec d’autres flottes mais avec beaucoup de difficultés. Il se révèle ainsi d’ores et déjà comme non interopérable. Un constat qui laisse ses acquéreurs étrangers perplexes. 

Citons le Royaume-Uni, partenaire de premier rang du programme JSF, qui doit concevoir la complémentarité de ses Typhoon et de ses premiers F-35. Même équation s’agissant de la composante aérienne du CJEF (Combined Joint Expeditionnary Forces) dans le cadre du traité de Lancaster House conclu avec la France, qui a elle opté pour le tout Rafale. 

De plus, l’incapacité des réseaux actuels à transmettre le flux énorme d’informations générées par le système du F-35 est criante. Un rapport parlementaire britannique dénonçant en 2017 les « coûts cachés » du programme F-35 s’inquiétait des faibles capacités de la bande passante pour les communications à haut débit entre le porte-avions HMS Queen Elizabeth et les F-35B, limitée à 8 mégabits… quand les navires américains accueillant le même chasseur disposent eux de 32 mégabits de bande passante. Ces enjeux sont d’ailleurs bien connus de la marine française à bord du porte-avions avec notamment le retour d’expérience de l’emploi des pods de reconnaissance de nouvelle génération. 



ALIS au cœur des préoccupations 

Au-delà des questions techniques, il existe une problématique de confiance, avec au centre, le système ALIS (Autonomic Logistics Information System), la plateforme logicielle qui va permettre aux forces aériennes clientes de Lockheed-Martin de gérer chacun des appareils de leur flotte. Toutes les données sur la vie des avions y sont stockées et conservées. 

En matière de maintenance, c’est une révolution : chaque commande de pièce, chaque modification apportée, chaque réparation est consignée, permettant à ALIS de gérer l’ensemble de la supply chain. 

Des équipes au sol sont chargées de télécharger ces données depuis l'avion à son retour de mission via une console portable sécurisée. Il est à noter que la version « Block 4 » du F-35 prévoit un lien temps réel entre le sol et l’avion en vol. Cette liaison descendante, le « downlink », permet aussi de recueillir en temps réel toutes les informations de combat. Or, les tests ont démontré que le downlink représentait à ce jour une faille de sécurité majeure, car vulnérable aux cyber-attaques. 

ALIS inquiète également en raison de sa propension native à communiquer ces masses de données au fabricant Lockheed Martin, qui a la possibilité d’effectuer à distance les mises à jour à l’exemple des véhicules de la société Tesla. Soucieux de répondre à ce lien un peu trop synonyme de dépendance, les membres du programme JSF ont donc cherché à négocier la mise en place de réseaux parallèles propres. 

Inversement, la volonté des forces aériennes turques qui désirent mettre au point un système cloisonné entre les F-35 et ses réseaux informatiques nationaux pose question à Washington car ces réseaux intègrent des systèmes… russes. 

L’inquiétude est donc ici réciproque, entre des alliés qui craignent une dépendance envers des systèmes sous standards et contrôle américains, et ces derniers, qui redoutent de voir des masses de données sensibles se diffuser largement par l’intermédiaire de partenaires à la fiabilité chancelante. 



Des leçons, et une réaction indispensable pour la France et l’Europe

D’un point de vue français, il va de soi que la question de l’interopérabilité de la flotte de Rafale vis-à-vis de l’ensemble d’un club F-35 « standardisé », mais aussi de la sécurité des données transmises de nos avions, vers le réseau allié, est préoccupante. 

Et le scénario est prévisible : arguant de nécessités techniques d’interopérabilité, les Etats-Unis vont tenter d’imposer le réseau associé au F-35 non seulement au « club F-35 » mais à l’ensemble de l’OTAN. Ils auront ainsi la possibilité de contrôler les opérations aériennes européennes, même s’ils n’y participent pas et, plus grave encore, même vis-à-vis de pays européens non équipés de F-35 comme la France. 

La solution consiste donc pour nous, européens à développer un réseau équivalent à celui du F-35, aussi bien en termes de très haut débit que de fonctions spécifiques et de capacités de connexion entre le monde furtif et le monde non furtif, permettant alors à ses utilisateurs de parler interopérabilité avec le réseau F-35, et non intégration sous la coupe de ce réseau. 

La France a ainsi inscrit dans la Loi de Programmation Militaire 2019-25 les travaux de développement du SCAF (Système de Combat Aérien Futur), système de systèmes d’armes intégrant tous les participants du théâtre d’opérations contribuant à la supériorité aérienne. 

Plus importante encore est la nécessité de hisser dès à présent le SCAF au niveau européen. Les discussions actuelles sur la mise en place d’un programme franco-allemand d’avion de combat devraient, en parallèle, s’étendre au développement d’un FCAS bi-national d’abord, européen ensuite. 

Surtout, les possibilités budgétaires nouvelles offertes par le Fonds Européen de Défense devraient permettre la mise en place d’études de faisabilité du FCAS au niveau global européen. Le mécanisme pourrait être le suivant : pendant que la France et l’Allemagne développent en commun un FCAS bi-national, la Commission Européenne inscrit une étude de faisabilité FCAS d’ampleur européenne dans le Fonds Européen de Défense. Une fois l’étude aboutie (et en espérant que de nombreux pays européens y participent), le FCAS bi-national, alors avancé dans son développement, pourrait être proposé comme cœur technique du FCAS Européen. 

Même les « pays européens F-35 » seraient invités à participer à ce processus, pouvant ainsi équiper leurs appareils d’un système d’armes capable de dialoguer au choix sur le FCAS ou sur le réseau F-35 en fonction des circonstances. 

Malheureusement la Commission Européenne n’a, jusqu’à présent, curieusement pas répondu favorablement à cette proposition pourtant par essence particulièrement européenne dans sa vision. 

De façon surprenante, une lueur d’espoir semble venir de l’OTAN. En effet le SACT (Supreme Allied Command Transformation, basé à Norfolk aux USA et commandé par le Général français Lanata) a lancé le projet FMN (Federated Mission Networking). L’idée est d’abandonner le principe d’un énorme réseau unique OTAN, potentiellement porteur d’échecs (comme l’ACCS), et de mettre en place un fédérateur de réseaux (FCAS, F-35, national UK, national suédois…). En quelque sorte l’interopérabilité future à grande échelle, sans conflit ni subordination entre réseaux. 

Encore faut-il pouvoir compter sur des partenaires européens volontaristes… C’est ici le nouvel exemple de la Belgique, mais nous pourrions aussi citer l’Italie, qui déjà engagée dans le programme F-35, regarde désormais aussi vers le « Tempest » britannique, dont l’architecture réseau a d’ailleurs été annoncée par BAE Sytems comme ouverte afin de favoriser l’interopérabilité. 


Le défi s’annonce immense car on l’aura compris, l’arrivée du F-35 et de son réseau associé en Grande Bretagne, Italie, aux Pays-Bas, Norvège et Turquie (non-UE, mais OTAN), et maintenant donc, en Belgique, constitue une nouvelle grave menace pour l’autonomie stratégique française et européenne. Une menace nécessitant dès à présent une réaction d’ampleur tout à la fois en termes politique, stratégique, programmatique, opérationnel et technique.


mercredi 24 octobre 2018

La Belgique choisit le F-35. C'est grave ?


Le vorace programme JSF F-35 se trouve une nouvelle proie avec l'annonce officielle du renouvellement de la flotte de chasse de la force aérienne belge. Les F-16 laisseront place en 2023 à 34 chasseurs américains F-35, fabriqués par Lockheed Martin. Montant du deal, 3,6 milliards d'euros.

Faut-il le regretter ? Oui, certainement. S'en étonner ? Clairement pas. Tout annonçait la victoire du F-35 américain. A tel point que les français présentaient une offre quasi-désespérée, mais pas incongrue, de façon détachée de la procédure d'appel d'offres, jugeant que le pourtant très alléchant partenariat autour du Rafale, puis plus tard du FCAS européen, qui devait en théorie apporter un retour économique à hauteur de 20 milliards d'euros, n'aurait ses chances que de la sorte.



Même la proposition britannique autour du Typhoon, celle-ci dans le cadre de l'appel d'offres, offrait plus de garanties industrielles pour Bruxelles que ce choix final.

Quoiqu'il en soit, avec cette annonce, Bruxelles distribue les clés de sa souveraineté quelque part entre l'OTAN/Washington, et Amsterdam  (qui, par manque de moyens, cherche à tout prix à mutualiser ses moyens avec son voisin). Bruxelles, cœur de l'Europe politique...
Car outre toute considération technico-opérationnelle (Quel est le meilleur avion ? Quel avion pour quelles missions ?), la Belgique fait simplement le choix de se ranger posément au sein du "club F-35", du club OTAN. Et l'on ressort le désuet argument de l'emport de la bombe nucléaire B61, arme otanienne d'un autre temps.

F-35 est un vampire, au propre comme au figuré. Le programme est un gouffre financier pour les budgets européens (des budgets qui ne vont donc pas dans la R&D continentale), au point d'en faire douter dernièrement le gouvernement italien. Mais l'appareil en lui-même, révolutionnaire dans sa capacité de captation et traitement de données, ne va pas sans ses systèmes et son réseau propres, bien évidemment conçus aux USA, et mis à jour depuis les USA.
Si, soyons honnête, l'OTAN comme les grandes coalitions militaires contemporaines ont toujours été des instruments de standardisation techniques au service du made in America, l'ère du Big Data va consacrer cette tendance comme jamais. 

En France, une rapide revue de presse montre l'expression du regret renouvelé de voir un énième couteau planté dans le dos de l'Europe de la Défense. Les plus audacieux retomberont peut-être dans le Rafale bashing.
Vendre un avion de chasse, instrument stratégique s'il en est, est toujours un signe fort de la coopération entre deux pays, mais ne pas vendre à la Belgique ne changera pas fondamentalement la donne. L'Armée de l'air vole déjà dans un environnement majoritairement américanisé.
Non, la "Team Rafale" trouvera des victoires plus prestigieuses sur des marchés "non alignés" comme la Suisse, ou des puissances émergentes comme l'Inde (ce qui fait mal bien sûr, c'est de constater l'inexorable chute des dominos européens).

D'autant plus qu'un contre-feu devrait venir... de Bruxelles, qui relativement habilement annoncera en même temps la conclusion du programme de modernisation des forces terrestres, CAMO. 1,1 milliard d'euros, tout de même, pour 382 Véhicules blindés multi-rôles (VBMR) « Griffon » et 60 Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) « Jaguar » du programme SCORPION français. Un contrat export majeur pour l'industrie du terrestre français, et des retombées non-négligeables pour l'économie belge.

Lire sur le blog: La Belgique opte pour SCORPION


Après tout, ne préférons nous pas profiter d'une interopérabilité décuplée dans le domaine terrestre, là où les soldats français sont quasiment les seuls à défendre l'Europe sur les théâtres extérieurs ? Le gain politique et médiatique d'un co-déploiement "boots on the ground" ne sera t-il pas dans le futur plus bénéfique à la PSDC ? 400 véhicules blindés sont tout aussi visibles, si ce n'est plus que 34 avions de chasse.

La Belgique choisit le F-35. Dont acte. Elle fait le choix de renforcer son interopérabilité avec le "club F-35" au sein de l'OTAN, et notamment son premier allié hollandais. Ce sera au détriment de ses capacités souveraines, mais ceci dans la continuité de l'évolution des opérations aériennes contemporaines. Ce sera au détriment du projet européen, que français ou allemands devront aller renforcer avec d'autres. 
Le comble est que malgré le programme FCAS, nous ne sommes toujours pas à l'abri aujourd'hui d'un remplacement des Tornado allemands... par le F-35. 


lundi 22 octobre 2018

Dassault Aviation dévoile un concept de chasseur de nouvelle génération


Evénement à Euronaval, avec la révélation par Dassault Aviation d'une maquette de son concept de chasseur de nouvelle génération, sobrement appelé "NGF" (new generation fighter). Les prémices de ce que sera le nouveau chasseur du programme franco-allemand FCAS.

Illustrations: Twitter


Surprise ! Dassault Aviation profite du salon Euronaval, qui se tient au Bourget du 23 au 26 octobre pour révéler un concept de chasseur de nouvelle génération. L’aéronavale est à l'honneur donc, et le timing est le bon, alors qu'on apprend que la Belgique va choisir le F-35 américain, et ainsi fermer la porte à une participation dans le programme européen (nous en reparlerons sur ce blog).
Airbus DS avait déjà révélé un concept, aujourd'hui utilisé dans les vidéos du groupe. Dassault a depuis reçu l’assurance d'être le maître d'oeuvre du futur chasseur franco-allemand, remplaçant du Rafale et de l'Eurofighter, qui s'intégrera au sein d'un système plus large, le Système de Combat Aérien Futur, ou Future Combat Air System à l’horizon 2040.

La maquette, itération d'un concept déjà apparu dans une vidéo Dassault Aviation ayant "fuité" il y a quelques mois, montre un chasseur bimoteur à aile delta, aux lignes très furtives. Ce qui marque, comme sur les concepts d'Airbus, et contrairement au Tempest britannique de BAE UK, c'est bien sûr l'absence d’empennage. Il s'agit en soit d'une rupture pour un concept made in France.
Exit les plans canard du Rafale et du Typhoon, ce qui revient à conclure qu'il faudra aller chercher la maniabilité dans des moteurs à poussée vectorielle. Les prises d'air se retrouvent sous l'appareil, ce qui rappèle le F-22 américain ou le SU-57 russe.

Attention, rien ici n'est définitif, car il reste, et c'est le plus important, à définir dans les forces aériennes le besoin, autrement dit: comment concevons nous le combat aérien de 2040 ? La tendance pourrait pousser vers le couple furtivité/vélocité. Autrement dit pas un chasseur pour pratiquer la contre-insurrection... mais bien conçu pour le conflit de haute-intensité.

L'appareil, navalisable, sera moins lourd qu'un F-22 (20 tonnes à vide, contre la moitié pour un Rafale), mais il s'en rapproche grandement dans l'idée. De là à conclure que, comme le F-22 et le F-35, chasseurs furtifs, le "NGF" aura une capacité d'emport limitée...

Quant à la fusion de données, l'intelligence artificielle, les armes à énergie dirigée... ce sont encore d'autres problématiques qu'une simple maquette n'aidera pas à définir.

Finalement nous n'aurons donc pas eu besoin d'attendre le salon du Bourget 2019, et trois mois après l'apparition d'une maquette du Tempest britannique, programme pour l'instant concurrent, le -grand- public peut se faire une idée de ce que sera l'avion de combat "européen" de demain. L'histoire retiendra que c'est la Marine Nationale, le jour même où la ministre Florence Parly annonce le lancement des études sur le prochain porte-avions, qui aura eu la primauté de la révélation de cette maquette.
Une vue d'artiste montre d'ailleurs à Euronaval, le "NGF" décoller du pont d'un porte-avions aux côtés d'un drone de combat s'apparentant au Neuron de Dassault. Coïncidence, le Neuron repart en campagne de vol cet automne.



Le porte-avions (et drones) français du futur ?

A la veille de l'ouverture du salon, la maquette est bien couverte

vendredi 19 octobre 2018

Accident rarissime d'un NH90 sur le pont du BPC Dixmude


Un hélicoptère NH90 de l'Armée de terre a connu un grave incident lors d'un exercice nocturne à bord du BPC Dixmude, bâtiment de la Marine Nationale. Si l'équipage est sorti indemne de l'appareil, 4 marins ont été blessés, dont un grièvement. 

En image: des Caïman de l'ALAT appontant sur un BPC de la Marine Nationale

C'est une semaine noire dans les armées. Alors qu'au Mali, le caporal Abdelatif Rafik, du 14e Régiment d’infanterie et de soutien logistique parachutiste, trouvait la mort dans un accident de maintenance, l'Etat-major des armées publiait jeudi 18 octobre dans la soirée l'annonce d'un accident rarissime s'étant déroulé la veille au large de Dunkerque.

Un hélicoptère NH-90 TTH « Caïman » de l’Aviation légère de l’armée de Terre a en effet fait un posé dur sur le pont du Bâtiment de projection et de commandement Dixmude alors qu’il venait de décoller pour un vol d’entraînement. Le BPC se trouvait à 70 nautiques au large de Dunkerque et les conditions météorologiques étaient  bonnes.

L'EMA indique que si « l’équipage a pu sortir indemne de l’hélicoptère. Quatre marins travaillant sur le pont d’envol ont été blessés, dont un grièvement ».
Ce dernier après avoir été pris en charge par l’équipe médicale du navire (qui dispose d'un bloc opératoire), a été évacué par l’hélicoptère NH-90 NFH de la Marine Nationale basé à Maupertus dans la Manche vers l’hôpital d’instruction des armées Percy de Clamart, en région parisienne, où il serait arrivé très tôt le matin du 18. 

L'hélicoptère du 1er RHC comme le Dixmude ont subi des dégâts matériels importants. La force est rentrée vers Brest. Plusieurs enquêtes ont été diligentées annonce l'EMA.
Le navire comme les hélicoptères se rendaient en Norvège pour l’exercice de l’Otan « Trident Juncture 18 ». Sa participation n'est pour l'instant pas remise en cause. 

L'ALAT s'entraîne régulièrement à opérer ses hélicoptères depuis les BPC de la Marine. Le NH90 est l'hélicoptère le plus moderne de l'Armée de terre, nous évoquions justement son arrivée au 5ème RHC de Pau il y a quelques semaines (images France 3 ci-dessous).



lundi 15 octobre 2018

Le "Pyrénées" ravitaille en vol... de l'autre côté des Pyrénées !


Un Caracal de l'Armée de l'air a effectué du 1er au 5 octobre une campagne d'essais de ravitaillement en vol avec un KC-130H de l'Ejército del aire, la force aérienne espagnole.  

L'escadron "Pyrénées" de Cazaux travaille régulièrement dans ce domaine avec les américains, mais a aussi été ravitaillé via Hercules par les italiens. Avec l'Espagne, il s'agit d'une première.
Cette capacité tactique rare (et donc précieuse) pourra enfin être assurée en franco-français dès 2019, avec l'arrivée des KC-130 destinés à l'Armée de l'air. 

En attendant peut être, un jour, la possibilité de mener la manœuvre avec l'A400M. Il faudra voir également, si le NH90 au standard tactique "forces spéciales" qui arrivera au 4è RHFS d'ici 2025, sera lui aussi équipé d'une perche. 

Et si le "Pyrénées" a bien collaboré avec l'autre côté des Pyrénées, ces essais ont en réalité eu lieu depuis la base aérienne 125 d'Istres, au-dessus de la Méditerranée !


vendredi 12 octobre 2018

L'aéronautique et le spatial français en chiffres dans le Rapport annuel du GIFAS

Le GIFAS, Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales, a publié son rapport annuel au sein duquel elle présente ses activités et ses résultats 2017. Une centaine de pages (!) et de nombreuses infographies pour détailler chiffre d'affaires, livraisons & commandes, ressources humaines et recrutement, implantations régionales... tendances et enjeux. Une mine d'informations pour les spécialistes comme pour le grand public, qui pourra s'informer sur l'un des rares secteurs français à tirer la balance commerciale vers le haut.

A CONSULTER OU TÉLÉCHARGER ICI



Quelques exemples de données:
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mercredi 10 octobre 2018

Arquus s'allie au géant américain AM General pour produire le blindé Bastion


Le français Arquus (ex-RTD), fournisseur de blindés de défense et de sécurité, a annoncé ce 8 octobre avoir conclu un partenariat avec l’américain AM General qui produire sous license le véhicule Bastion aux États-Unis. Un coup à deux bandes avec pour ligne de mire, le marché africain ?

Ci-dessus: le Bastion dans sa version transport de troupes blindé (APC) - Arquus


Grâce à son nouveau partenariat avec AM General, le fournisseur historique du légendaire "Humvee" des forces américaines, le français Arquus va pouvoir accéder au marché américain en faisant produire sous licence son blindé Bastion.
S'il est peu probable de voir l'armée américaine se doter du véhicule, c'est en revanche la perspective d'accéder via les Foreign Military Sales à des marchés importants dans les pays en développement. 

On pense ici notamment à l'Afrique, où les USA multiplient les fournitures d'armement, souvent à titre gratuit dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Justement, en septembre 2015, les USA avaient commandé 62 Bastion via Mack Defence (Acmat, Mack et Arquus font partie du groupe Volvo), pour cinq pays africains: 32 pour la force AMISOM en Somalie (19 au contingent ougandais et 13 autres au contingent somalien). Les autres pays concernés était alors la Tunisie, le Cameroun et l'Éthiopie. 

Le Mali est également un utilisateur du Bastion.

A noter que AM General fait actuellement l'objet d'une bataille américaine pour son rachat. Le constructeur est estimé à 2 milliards de dollars.


Communiqué Arquus:
Arquus vient de signer un partenariat avec AM General. Cette entreprise américaine majeure du domaine de la mobilité terrestre proposera le BASTION, VÉHICULE BLINDÉ DE TRANSPORT DE TROUPES, sous licence pour le marché américain. 
La recherche de nouveaux partenaires internationaux permet à Arquus de développer ses positions à l’export, en pénétrant des marchés locaux. Ces partenariats nous offrent par ailleurs la possibilité d’associer nos technologies et expertises industrielles à celles de nos partenaires. Ces derniers trouvent dans notre Groupe un allié disposant de technologies avancées, capable de maîtriser des processus industriels complexes et de garantir le plus haut niveau de qualité globale pour des produits éprouvés à de nombreuses reprises. 
En fonction des marchés et des accords de coopération, ArqAuus est en mesure de fournir des prestations à la carte, allant du transfert de technologies au co-développement de produits nouveaux et complets.


Descriptif du Bastion: le Bastion forme une gamme modulaire de véhicules blindés de 12 tonnes. Son châssis, issu du VLRA 4x4, ne fait aucune concession entre mobilité tactique, robustesse et maintenance simplifiée.
La caisse blindée du Bastion offre un large volume interne ainsi qu’une protection contre les agressions balistiques, les mines et les Engins Explosifs Improvisés (EEI), respectant le standard STANAG 4569.
Le véhicule se décline en deux variantes : transport de troupes ou PATSAS pour les Forces Spéciales. La version APC est également aménageable en variantes sanitaire, cargo ou poste de commandement.
De nombreux pays africains et du Moyen-Orient font confiance au Bastion pour leurs missions de rétablissement et de maintien de la paix, de reconnaissance et de combat. Ces véhicules sont également utilisés par des unités de Forces Spéciales.


vendredi 5 octobre 2018

Airbus réalise avec succès une expérience de coopération homme/machines


Airbus réalise une expérience sans précédent en Europe avec une campagne de vols en essaim pour 5 drones de grande envergure en mer Baltique, autour d'un avion. Ce vol préfigure de ce que sera l'environnement du combat aérien de demain, au sein du fameux SCAF européen.

Images: Airbus Defence & Space


La France et l'Allemagne se sont officiellement lancées cette année dans le programme du Système de Combat Aérien Futur. Le programme européen s'articulera autour d'un chasseur de nouvelle génération à l'horizon 2040 bien sûr, mais aussi d'abord, de plusieurs briques, des systèmes et "systèmes de systèmes", qui prépareront progressivement à l'environnement du SCAF, avec des drones, un C2 (Command & Control) intégré à quasiment chaque appareil, et fusionné dans le cloud de la force déployée, des éléments d'IA, etc...

Et si Dassault Aviation a obtenu son Graal avec la maîtrise d'ouvrage concernant le chasseur, c'est Airbus Defence & Space qui devra bâtir grande partie de la future architecture de combat. 


Airbus justement, a annoncé le 2 octobre avoir bouclé avec succès une campagne d'essais sans précédent en Europe. Cinq drones cibles Do-DT25 construits par Airbus (dont la ressemblance avec le V1 n'aura échappé à personne !) ont été catapultés au dessus de la Baltique dans le nord de l'Allemagne, contrôlés par une équipe au sol et un homme présent dans un avion autour des appareils.


Ainsi, les drones ont volé en formation avec l'appareil "habité", qui était en capacité d'exercer un contrôle sur eux, comme pourrait avoir à le faire un chasseur dans le futur. Ces tests annoncés comme concluants sont une grande première en Europe* dans l'expérimentation d'une interface homme-machine.

Il s'agit d'un élément clé des systèmes de combat (tous milieux confondus) du futur. Le cloud des opérations bénéficiera à terme de différents degrés d'assistance, allant du renseignement par capteurs interposés, à l'aide à la décision pour le(s) pilote(s), jusqu'à pour certains systèmes non armés - du moins en ce qui concerne la doctrine occidentale - l'autonomie complète grâce à l'intelligence artificielle. 

Pour l'être humain, au cœur du dispositif tactique, l'aide apportée par les systèmes autonomes ou semi-autonomes décuple son pouvoir de décision.


Airbus a mis à disposition une vidéo résumant son expérimentation: 


La capacité de contrôler des drones à partir d’un avion piloté est un important multiplicateur de force pour une puissance aérienne future intelligente, modulaire et connectée, selon Airbus.

On remarquera que si ces 5 drones cibles Do-DT25 ont été catapultés pour l'exercice, la présentation virtuelle les montre largués depuis un transporteur A400M. De quoi doter l'appareil déjà en service dans l'Armée de l'air d'une nouvelle corde tactique (stratégique ?) révolutionnaire.
Egalement, le chasseur de la démonstration est défini non seulement comme un avion de combat, mais aussi comme un nœud de C2 (Command & Control). 

Un élément clé de ces vols, note le communiqué, a été le système avancé de contrôle et de gestion de vol développé par Airbus pour les véhicules aériens sans pilote, qui associe guidage, navigation et contrôle entièrement automatiques, à des capacités d’essaimage intelligentes.

Les démonstrations "Airbus MUT" (Man Unmanned Teaming) ont rassemblé plusieurs programmes et produits de la société. Les principales phases de développement et de test ont été menées sur une courte période et à faible coût, avec un environnement de prototypage rapide et agile et une approche de réduction des risques.
L'expertise ainsi acquise au cours des campagnes de vols sera appliquée par Airbus au développement du système européen de combat aérien futur.

Doucement mais sûrement, l'idée du SCAF prend vie en Europe. Une feuille de route est attendue pour cette fin d'année. 



Démonstration de l'emploi d'un essaim de drones au sein du SCAF européen:

Le chasseur de "2040" repère lors de sa mission une bulle de défense aérienne ennemie "A2AD"

Un transporteur A400 resté en retrait largue alors plusieurs drones "cibles"

Les drones rejoignent le chasseur et se disposent en formation à ses côtés. Le chasseur contrôle l'essaim.

Manœuvrant ensemble, et leurrant l'adversaire, ils engagent l'évitement de la menace.

Si un des drones cibles est abattu, un autre peut venir le remplacer automatiquement dans la formation

*Si des puissances comme la Chine ou même la France ont déjà expérimenté le vol en essaim de micro-drones, seuls les USA ont pu faire la démonstration d'un niveau de coopération semblable à celle réalisée par Airbus.


mercredi 3 octobre 2018

La DGA avance sur le développement du NH90 "Forces Spéciales"


La Direction Générale de l'Armement notifie une étude technologique auprès de Safran, concernant la caméra grand champ "Eurofl'eye" sur les futurs NH90 destinés au 4ème Régiment d'Hélicoptères des Forces Spéciales. Une étude qui en appelle d'autres avant l'arrivée des 6 premiers appareils, prévue pour 2025.

Ci-dessus: un NH90 TTH sur le stand du ministère des Armées à EuroSatory 2018


L'Eurofl'eye est développé conjointement par Thales et Safran. Il s'agit d'un capteur panoramique 3D d'aide au pilotage, également multispectral. Associé à un casque numérique tel que le casque binoculaire TopOwl de Thales, il permet aux pilotes de bénéficier d'une vue panoramique indépendante sur plus de 200°. 
Eurofl'eye s'intègre grâce à la complémentarité avec la boule Euroflir 410, au sein du "Trailblazer vision system" qui permet aux hélicoptères (militaires ou civils) d'accomplir leurs missions les plus extrêmes, de jour comme de nuit, dans les pires conditions de visibilité qui soient.

Et comme l'indique justement le communiqué, "d'autres améliorations sont prévues au niveau de l'optronique embarquée: adoption d'une boule gyrostabilisée (Euroflir) de dernière génération développée par Safran, passage à un affiche numérique pour le casque des pilotes fourni par Thales".

Le NH90 "FS" doit recevoir toute une gamme d'équipements tactiques, adaptée aux opérations spéciales. 


Communiqué ci-dessous - Cliquer pour agrandir




lundi 1 octobre 2018

Festival des nouvelles explorations du 3 au 7 octobre à Royan



Pour la 3ème année consécutive, Royan reçoit son Festival des Nouvelles Explorations. La plupart des événements sont répartis sur le site du Palais des Congrès. Infos, horaires, ou inscriptions sur le site internet officiel de l'événement



3 OCTOBRE 20H30
  • OUVERTURE - L'EXPLORATION DES HUMANITÉS Grand invité : Pascal Picq, paléoanthropologue, Collège de France. Conférence suivie de la projection du film "16 levers de soleil".

4 OCTOBRE
  • INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : UNE RÉALITÉ ET QUELQUES MYTHES - Rencontre du 4e type avec deux grands spécialistes de l'Intelligence Artificielle, Laurence Devillers et David Sadek.
  • PARCOURS D’EXPLORATEUR - Récit d'un jeune aventurier avant son départ en Antarctique : Matthieu Tordeur, Société des Explorateurs français
  • NOUVELLES MOBILITÉS - Les coulisses des transports du futur, par Bruno Rebelle, directeur de Transitions, agence conseil en développement durable, et ancien responsable de Greenpeace.
  • CERVEAU & ROBOTS : DES ALCHIMIES RÉCIPROQUES ? - Amélie Cordier, directrice scientifique d’HOOMANO. Maxime Petit, chercheur en robotique, École centrale de Lyon.

5 OCTOBRE
  • MATINÉE PROFESSIONNELLE - Peut-on encore faire de la prospective ? Mieux anticiper pour mieux agir - À l’occasion du lancement du cercle «Prospective-Action». Ouvert au Public sur réservation téléphonique
  • LA NATURE, INSPIRATRICE DES INTELLIGENCES - Frédéric Boyer, professeur de robotique IMT Atlantique, projet SubCULTron. Naziha Mestaoui, artiste et architecte environnementale.
  • ROMPRE LA GLACE : LA MÉMOIRE DES PÔLES - Jean-Robert Petit, glaciologue, CNRS. L’objectif d’ICE MEMORY : créer un patrimoine mondial de glace et conserver la mémoire des temps passés.
  • PEUT-ON ENCORE FAIRE DE LA PROSPECTIVE ? - Yannick Blanc, vice-président de la FONDA, Haut-commissaire à l'engagement civique et Président de l'agence du Service Civique. Francis Jutand, directeur scientifique et directeur général adjoint de l'Institut Mines Télécom.
  • L'ART D'IMAGINER LES FUTURS - À quoi peuvent ressembler l’économie et l’entrepreneuriat sous la bonne étoile de la solidarité ? En partenariat avec l'Institut des Futurs Souhaitables.
  • RÉVOLUTIONS DANS LA MÉDECINE - Greffes d’organes, ciseaux ADN... Quelles perspectives pour la recherche fondamentale, la recherche biomédicale, la médecine ? Quelles craintes aussi ? Progrès médicaux et réflexions éthiques vont de pair.

6 OCTOBRE
  • QUIZZ GÉANT - Astronomie, biologie, robotique ou informatique... Testez vos connaissances sur les explorations du monde ! Tout public, en groupe.
  • ATELIER ENFANTS : EXTRACTION D'ADN - Dès 5 ans. La présence d’un parent est obligatoire.
  • INTELLIGENCE COLLECTIVES : TOUTES LES DATA À VOTRE PORTÉE - Grégory Labrousse, fondateur et président de Nam.R. Antoine Brachet, directeur de l’intelligence collective de BLUENOVE.
  • ATELIER ENFANTS : RECYCLER LE PAPIER - Dès 5 ans. La présence d’un parent est obligatoire.
  • AUX FRONTIÈRES DE LA PHYSIQUE - Les ondes gravitationnelles par Éric Chassande-Mottin, CNRS Astroparticule & Cosmologie.
  • CLÔTURE - SOMMES-NOUS ASSEZ INTELLIGENTS POUR SAUVER LE MONDE ? - Floran Augagneur, Roland Cayrol, Arthur Keller, Hervé Le Treut.

7 OCTOBRE
  • ON A 20 ANS POUR CHANGER LE MONDE - Ciné-club Hors les murs au cinéma le Relais (St-Georges-de-Didonne) : documentaire d'Hélène Médigue. En partenariat avec l’association CRÉA.
  • GRANDE-SYNTHE - Ciné-club Hors les murs au cinéma le Relais (St-Georges-de-Didonne) : avant-première suivie d'une conversation avec la réalisatrice Béatrice Jaud. En partenariat avec l’association CRÉA.

DU 3 AU 6 OCTOBRE
  • EXPO - NAZIHA MESTAOUI "ONE TREE, ONE PLANET" : 8 clichés et une présentation de l’installation à découvrir en accès libre au Palais des Congrès.
  • EXPO - MATTHIEU TORDEUR : 4 clichés à découvrir en accès libre au Palais des Congrès.